Le parcours de Tanguy Mandias est atypique...
Vu que là on doit parler de son recueil, autant s’interesser à ce qu’il a fait avant. En cherchant un peu sur le net, on trouve assez facilement trois nouvelles pour enfants (Grand Hotel, Petit Oiseau ; Des Vacances Quatre Étoiles ; et Un Noël à la Préhistoire), et la participation à un scénario (Étrange Empire) pour le jeu de rôle Sombre.
En ce qui me concerne, je l’ai découvert dans la série DoggyBags, comme surement beaucoup de monde, avec ses nouvelles estampillées ‘récit court d’exploitation’. Dans le Tome 10 il nous livrait Specimen(s), dans le Tome 11 ce fut Annie, puis Un Dernier Été dans le Tome 12, et il co-écrit avec Run la nouvelle Sang d’Encre pour le Tome 13. Ce ne seront pas ses dernières participations aux œuvres du Label 619, car pour DoggyBags Présente Beware of Rednecks, sorti en même temps que ce recueil, il a écrit la nouvelle Une Bannière Sans Taches, et il est d’ores et déjà annoncé comme participant au Tome 2 de Midnight Tales.
Et c’est justement pour cet esprit DoggyBags que j’ai donc acheté et lu Sangs d’Encre.



L’Esprit DoggyBags



Pour ceux qui ne la connaissent pas, et parce qu’il me semble important de remettre les choses dans leur contexte afin d’aborder au mieux la critique de ce recueil, revenons un moment sur DoggyBags, car le lien de parenté entre les deux est ici explicitement revendiqué.
La collection DoggyBags est directement inspirée par les magazines pulp (Weird Tales, Amazing Stories, Black Mask, Astounding Stories, etc) et les publications de EC Comics (Tales from the Crypt, The Vault of Horror, The Haunt of Fear, Shock SuspenStories, etc) aux USA dans les 50's. Ces magazines étaient originellement destinés aux adultes, mais bon, ‘BD’ et ‘adultes’, même encore aujourd’hui certains ont du mal à l’assumer ou à admettre que ça existe, alors dans les 50’s... Pourtant c’était bien le cas, et c’est encore le cas aujourd’hui, et dans tous les cas il reste quand meme une forte probabilité que des enfants puissent mettre la main dessus. Si aujourd’hui le bouc émissaire ideal, the usual suspect, c’est toujours les jeux video, dans les 50’s ce sont les comics qui ont pris, et ils ont pris cher. Il faudra attendre les 60’s pour voir apparaitre des nouveaux comics underground, et les 70’s pour qu’enfin les grandes maisons d’edition de comics commencent à s’émanciper de la Comics Code Authority et dudit Code, ultra rigide et imposant une censure drastique...
La ligne éditoriale de la série DoggyBags était, je cite : "[...] rien aujourd’hui n’est aussi fort que ces comics là. Ceux dont les titres étaient remplis des mots ‘terreur’, ‘horreur’, ‘crimes’ ou ‘bizarre’. Ce sont de véritables chefs-d’œuvre du 9ème Art. [...] nous ne prétendons pas réssuciter cette période bénie (maudite ?) de la bande dessinée pour adultes. Nous avons juste essayer avec nos modestes moyens, de rendre ses lettres de noblesse au genre, avec du respect et avec beaucoup d’admiration".
Effectivement, déjà sur leurs couvertures on lit clairement "SUSPENSE, FRISSON & HORREUR", "histoires pour lecteurs avertis", ou encore "sans aucune concession". Et niveau contenu, malgré des inégalités inhérentes au format (trois histoires courtes par tome, généralement chacune par des artistes différents), on peut sans mal dire qu’ils ont su tenir leurs promesses. Au sein de ces histoires horrifiques, on peut trouver des satires sociales, des critiques sur la violence, la guerre, la drogue, le sexe, le racisme, etc... Dans des genres divers, propices à l’exploitation, comme l’aventure, le thriller, le fantastique, la science fiction, etc... On trouve même quelques épisodes inspirés de faits réels, histoire d’enfoncer le clou et de souligner, sans laisser de doute, que l’horreur est humaine et que la réalité dépasse parfois la fiction.
Alors quand je vois estampillé DoggyBags sur la couverture, que je lis sur le quatrième "dans la plus pure tradition DoggyBags", que le bandeau m’annonce "L’Esprit DoggyBags en 21 Nouvelles Illustrées", et qu’à l’interieur une note annonce "Avec DoggyBags - Sang d’Encre, l’ambiance reste la même mais en laissant plus de place à l’imaginaire, aiguillé ça et là par diverses incursions illustratives qui viennent apporter la touche DoggyBags originelle" je ne vous cache pas que c’est bien ce que je m’attends à y trouver.



Waiting for the Miracle



Si je regarde les grands auteurs de nouvelles qui pourraient correspondre aux thèmes de prédilections de DoggyBags, alors je pense tout de suite à H.P. Lovecraft, Edgar Alan Poe, Stephen King, Clive Barker, Neil Gaiman... C’est clairement pas Jo l’Clodo, y’a du lourd, mais aucun de ces maîtres du genre n’a publié le recueil de nouvelles parfait.
Il est donc évident qu’avec un auteur moins aguerri, je n’attendrais pas non plus un recueil qui révolutionnera le genre. Je ne demande pas non plus à être galcé de peur le long des 285 pages, ni à manquer d’avoir la nausée en lisant quelque passage gore, ni même à hurler d’effroi et de terreur si j’entends claquer une porte durant ma lecture. Non, j’attends simplement que ce soit au moins à la hauteur des récits qui ont ponctués les 13 tomes de DoggyBags. J’attends simplement d’être agréablement surpris par cet auteur qui a dévoilé un certain potentiel et qui, si on lui a laissé sa chance pour un tel livre, devra ici transformer l’essais. Rien de plus, rien de moins.
En effet, dans les premières nouvelles de Mandias publiées dans DoggyBags, il y avait pas mal de choses perfectibles. Dans Specimen(s) le récit était rondement mené, sanglant à souhait, mais loin d’être original. Sa nouvelle Annie sentait la poudre et la testosterone, quelque part entre Chocolate (de Prachya Pinkaew, 2008) et The Raid (de Gareth Evans, 2011), nettement plus original et plus péchu que la première, mais la chute, et son twist extirpé aux forceps, étaient finalement convenus, pour peu qu’on soit rompu au genre. Dommage... Avec Un Dernier Été il y avait clairement un mieux au niveau de l’écriture, mais aucun parti pris n’est vraiment affiché, on navigue entre du contemplatif, du fantastique ponctué de chimères avec un onirisme facile, et de la science fiction typée 50’s/80’s, le tout avec un arrière gout de cliché et de carte postale qui laisse à penser que l’auteur n’a peut être jamais mis un pied au Japon... Sang d’Encre etait une nouvelle qui collait franchement bien à l’esprit DoggyBags, et pour cause, on y retrouvait une variation de On a Dead Man’s Chest, épisode de Tales from the Crypt, série puisant dans le vivier originel des 50’s. Pour finir, Une Bannière Sans Taches reste une petite déception, l’histoire subissant élipse ou changement de direction lorsque ça pourrait devenir ‘violent’, le personnage le plus interessant est nettement sous exploité, et la fin ne vous sera pas inconnue si vous avez vu Machete (de Robert Rodriguez, 2010).
Le truc c’est qu’une nouvelle, un récit court d’exploitation de quelques pages au milieu d’un numéro de DoggyBags, ça passait crème. Ça se fondait dans le paysage, entre deux histoires, au milieu des fausses pubs et des vraies annexes, y’avait un petit coté ‘américanisant’, à la limite de la ‘caution litteraire’, ça rajoutait au gout d’authenticité comme l’édito et le courrier des lecteurs.
La grande question, c’était maintenant de savoir si les histoires de Mandias pouvaient se suffire une fois livrées à elles-même...



Chair de Poule



On ne va pas tourner autour du pot, dès l’intro ça ne s’annonce pas bien folichon... Une telle intro n’est pas sans rappeler le célèbre Gardien de la Crypte délivrant les histoires tirées de son vieux grimoire. Bon point pour la référence, certes, mais le concept s’arrête aussi net, on ne retrouvera pas notre conteuse avant l’outro, la toute fin du recueil...


Un second constat amer pointe le bout de son nez à la première page de La Maison du Fond des Bayous : on va bouffer de la prose ampoulée et de la licence poétique à tour de bras... Ce n’est pas que c’est mal écrit, mais c’est trop de métaphores, trop de figures de style... Et on retrouve ce fichu coté carte postale, usant de clichés soulignés par des détails hyper précis (genre le nom exact d’une plante de la région) histoire de nous vendre des lieux tels qu’ils n’existent que dans l’imaginaire collectif. C’est trop, ça sonne faux... Ah ça peut coller au genre, c’est sur, c’est digne d’un film d’exploitation, mais à l’écrit le résultat peut être que l’immersion prend une claque au passage...
Attention, chaque auteur à ses défauts, même les plus grands et, par exemple, on peut sans mal reprocher à Lovecraft une tendance à abuser de la répétition, et c’est à double tranchant, montrant clairement une forme d’insistance, mais pesant, parfois lourdement, sur ses récits. Donc oui, Mandias est définitivement verbeux, il en fait des caisses dans le lyrique et le poetique, mais bon, je préfère encore ça à du Marc Levy hein...


Autre constat relativement décevant, c’est son manque d’originalité.
Bien entendu, les références aux materiaux originels, ceux qui ont fait la moelle et l’essence de DoggyBags, sont inévitables, voire bienvenues, comme dans Ozymandias, Ascenseur Social, Vos Passagers sont-ils Bien Attachés ? Vérifiez Bien ! ou encore 20ans de moins.
Bien sur, il est presque normal de trouver un peu de fan service ou des clins d’œil à certains auteurs, comme Lapu et Lecter avec son ambiance Black Lagoon et son personnage cannibale au nom de famille bien connu ; Christie dont le sujet tourne autour d’une voiture et qui pourrait être une petite allusion discrète à Stephen King, ou encore The Box qui en plus de surfer sur le mythe de Pandore n’est pas sans rappeler le film de Richard Kelly sorti en 2009 ou la mysterieuse boite de Lemarchand imaginée par Clive Barker.
Ça commence à devenir plus genant quand c’est quasiment systématique... Difficile pour moi de ne pas sentir l’ombre de Neil Gaiman en lisant La Maison du Fond des Bayous, La Dame de Neige et de Sang, L’Étrange Passion de Marco D., Là Sont les Dragons, ou Nos Vieux Amis... Je pourrais également rajouter la seconde partie de Histoires de Femmes, Jour de Chasse et Jackpot Magot à cette liste en développant un peu... Après il n’y a peut être que moi qui ai fait ce rapprochement (entre autre parce que je me suis envoyé quasiment toutes ses nouvelles et que je le considère comme un des meilleurs nouvellistes postmoderne), peut être que ce n’est qu’une simple coincidence, peut être même que Gaiman aussi s’est inspiré ailleurs, je veux bien (il l’a déjà fait plus d’une fois), et je n’ai aucun problème à rester dans l’hypothétique. Mais sincèrement, c’est vraiment difficile de faire abstraction de Neverwhere et Stardust en lisant Là Sont les Dragons... Du reste, avec un traitement un peu différent et en poussant véritablement le concept, il y avait de quoi faire quelque chose de mille fois plus intéressant avec Nos Vieux Amis, car même si ce n’est pas du 100% original, c’est un concept qui pourrait être encore exploité de nombreuses façons. Ici c’est juste survolé, et c’est dommage...
Néanmoins, je crois que ma plus grosse déception vient de La Fille sur la Photo. Enfin, déception, façon de parler. Vous savez, c’est comme lorsqu’on regarde un thriller hyper prenant et qu’avant la moitié du film on commence à se dire "pitié, ne nous faites pas le coup des jumeaux"... Et l’angoisse monte, et on croise les doigts pour que ça n’arrive pas, et à la fin du film PAF ! Gros twist final : y’a un jumeau ! Le truc vu, vu et revu mille fois qu’on ne peut s’empecher de nous caser... Bon, ici, je vous rassure, ce n’est pas ça, heureusement... Mais si vous avez vu quelques bons films d’horreur asiatiques, et/ou que vous avez lu les nouvelles de Mandias dans la serie DoggyBags, alors cette fin pourra vous paraitre très familière... Et c’est d’autant plus dommage car c’est une des nouvelles les mieux écrites et les plus prenantes du recueil.
En passant, le cas (h)exe(n) reste quand même à part... Oui, on a de la référence et il y a peu d’originalité, mais c’est justement le mélange qui fait l’originalité. L’ambiance entre Carpenter et Corman, le mutant sorti de chez Wes Craven, les sorcières singeant les Moires façon The Witcher: Wild Hunt, l’héroïne badass, le prisonnier qui vous fera sourire si vous avez vu The Fugitive avec Harrison Ford, et ce final, dont je ne vous donnerais pas les références histoires de ne pas vous spolier (bah oui, c’est français ‘spolier’ au moins). Franchement, c’est carrément une compil’, c’est un tel patchwork que c’est presque digne d’un Tarantino, le genre de recyclage qu’on aimerait voir plus souvent, très pulp pour le coup.


Pour finir, et c’est là que le bas blesse vraiment pour moi, on est quand même loin d’un contenu résolument ‘adulte’... Je ne sais pas comment s’est passé votre enfance, mais en ce qui me concerne j’avais vu une grande partie des films passés au Festival d’Avoriaz, en VHS avec mon vieux, avant même d’entrer au collège. J’avais lu presque tout Poe et une demi douzaine de Stephen King avant d’entrer au lycée. Et il ne m’aura pas fallu bien longtemps ensuite pour dévorer allègrement les œuvres de Lovecraft et Barker...
Alors non, je ne vous encourage pas forcemment à mater Evil Dead (l’original hein) avec votre mioche de 8ans, ni à remplacer Le Chinois qui Verdissait par Ça, mais quand même...
Il existe aujourd’hui des collections comme Chair de Poule, Peur Bleue, The Midnight Library, Terror Academy, Spectral ou Fear Street qui s’adresse à un public dès 9ans. Perso j’aurais dit 6ans mais bon, admettons, 9ans, ça laisse quand même une sacrée marge pour arriver à adulte et se frapper la version intégrale non censurée des Livres de Sang... Et pour moi le problème est là, on est carrément plus proche de Chair de Poule que de Barker...
Si on reste sur la ligne éditoriale de DoggyBags, alors pour moi le pari est loin d’être gagné. Niveau critique ou satire, on frôle le néant tant c’est cliché, poussif ou évident ; coté violence explicite, qu’elle soit physique ou psychologique, on est clairement sous dose oméopathique ; et coté sexe, drogues, etc, c’est l’encéphalogramme plat... On est très très loin de retrouver les cotés pulp ou exploitation annoncés et attendus...
En tout honneteté, on est plus proche du niveau horrifique de films comme Creepshow (de Georges A. Romero, 1982), Tales from the Darkside (de John Harrsion, 1990) ou Body Bags (de John Carpenter et Tobe Hooper, 1993) ou de romans dès 9ans que de celui d’un tome de DoggyBags, Tales form the Crypt ou Vault of Horror...
Partir du coté fantastique, voire lorgner du coté limite poetique du genre fantasy, pourquoi pas, mais dans ce cas fallait pas promettre autre chose... Là on caserait au mieux 11 des 21 nouvelles dans un DoggyBags, c’est à peine plus de la moitié, et c’est vraiment décevant car on nous avait promis un recueil entier, pas une moitié...



Graphic Nouvelles



Les illustrations dans ce recueil sont une bonne idée. Cela rappelle sans mal les plus grands classiques du conte (Gustave Doré illustrant Charles Perrault) ou les éditions actuelles de beaux livres. Ici, on retrouve des artistes ayant officié au sein du Label 619 (tous sauf Tarmasz il me semble) et permettant donc une sorte de respect de la charte graphique de DoggyBags. Certains récits sont simplement pontcués de petits dessins, assez discrets, mais accompagnant bien l’histoire, d’autres se permettent des grandes illustration, parfois pleine page ou plus, afin de vraiment sublimer un passage du texte, et d’autres encore s’intègrent totalement dans le récit, les bulles des personnages completant les textes de Mandias.
Certains dessins ajoutent vraiment un ‘plus’ au texte, aiguillant l’imaginaire sans interférences, comme ceux de Tony aka Chick dans Ozymandias, Jim Mahfood dans Repas de Famille ou encore les subtils mais magnifiques dessins de Atsushi Kaneko dans Ascenseur Social. On a aussi ces œuvres presque monumentales qui marqueront un moment l’esprit, comme la sirène de Yuck pour Nos Vieux Amis, ou les immenses illustrations de Da Coffe Time pour 20ans de Moins avec, entre autres, cette salle des bassins parfaitement onirique... Et puis, il y a ces dessins, presque toujours présents et se fondant au récit, à tel point qu’il est finalemlent difficile d’imaginer le texte sans eux. Là il y en a trois qui ont véritablement su tirer leur épingle du jeu, à commencer par Run accomagnant The Box avec brio, Sourya sans qui La Fille sur la Photo ne serait certainement pas la même, et Jérémie Gasparutto qui à réussi à sublimer le coté Tarantinesque de (h)exe(n). Enfin, comment parler des illustration sans souligner la superbe couverture de Shane Pierce donnant vie à Sangs d’Encre, gardienne des histoires de Tanguy Mandias. Pour la blagounette, je me suis demandé en la voyant si ce n’etait pas la fille cachée de Sephiroth et Sadako, mais j’avoues que le talent de Pierce ne prete aucunement à la rigolade... Comme dirait l’autre : "Ça claque grave !".
Ah si, quand même, mon seul regret au niveau des illustrations, c’est que Christie n’en n’ait pas...



The End



Globalement ? En résumé ? Ça reste un bon bouquin.
On ne va pas se mentir, oui, j’ai été déçu...
Je m’attendais vraiment à retrouver l’esprit DoggyBags du début à la fin. Après fait relativiser, c’est loin d’être mauvais, c’est même plutot pas mal ; très inégal, comme 85% des recueils de nouvelles, mais vraiment pas mal dans l’ensemble.
Pareil, ne vous fiez pas forcemment à ma note. 6/10 pour moi c’est bien. Y’a des œuvres ‘cultes’ qui s’en tirent avec bien moins que ça... On sent bien que c’est ‘jeune’ comme écriture, très verbeux, trop soigné, mais pour un premier saut dans le grand bain, y’a pas de quoi rougir.
Non, ce n’est pas aussi mature que la plupart des histoires de DoggyBags, oui, y’a qu’un peu plus de la moitié des histoires qui en reprennent vraiment l’esprit, mais y’a bien quelques moments de bravoure là dedans, ça vaut le coup. Et puis les autres histoires ne sont pas mauvaises pour autant, c’est juste qu’elles auraient surement plus leur place dans un recueil de fantasy...
Et puis merde, si ça permet à certains d’ouvrir leur premier bouquin depuis qu’ils ont quittés le système scolaire (pas la peine de mentir ou de vous cacher), c’est déjà un putain de pas de géant, et juste pour ça ça vaut le coup d’acheter ce recueil ! Et si en plus ça en pousse à en lire d’autres, alors là...
Allez, assez bavé, sortez de chez vous, achetez ce bouquin et faites vous votre propre idée, c’est encore le meilleur conseil que je puisse vous donner ;)

DocteurKi
6
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le 22 sept. 2018

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DocteurKi

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