Les chapitres du roman alternent entre l'année 1993 avec Anne Laforêt (Ania en Russie) et l'année 2015 avec Clarisse (Clarounia). On est soit à Paris soit à Moscou.
Y a-t-il un secret derrière ce bonheur ?
En 1993 Anne note le grand décalage et le retard de la Russie par rapport à la France.
La volonté de Clarisse, en faisant ce voyage "scolaire" à la base, est de retrouver l'ambiance du pays que sa maman a essayé de lui transmettre à travers le gardien des foyers, le Domovoï. Elle veut aussi savoir ce qui a rendu sa mère si heureuse comme sur la photo. Elle espère que Goharik va coopérer.
L'écriture est dense avec peu de dialogue. Les chapitres sont courts, regroupés en trois actes. Notre lecture demande de l'attention. J'ai pu lire que quelques pages à chaque fois. Cela m'a donné une impression de lenteur, de longueur. Cependant, je voulais terminer ce livre pour savoir où l'auteure voulait nous entraîner. J'ai bien fait. Les derniers chapitres sont intéressants et donnent une fin que je n'avais pas envisagée.
Chronique complète
Les Russes savent jouir de l'instant présent et faire de chaque jour une fête.