Douce et incomparable Joséphine
Fiche technique
Auteur :
Bernard ChevallierGenre : BiographieDate de publication (pays d'origine) : 2000Langue d'origine : FrançaisParution France : 2000Éditeur :
Corps 16 EdsRésumé : Qui mieux que Bernard Chevallier, directeur du musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, pouvait signer un portrait de Joséphine ? La personnalité profonde de l'impératrice se révèle très éloignée de l'image d'une créole langoureuse et insouciante. La bonne étoile de Napoléon et son grand amour fut aussi étonnamment engagée dans son siècle : sa vie s'articule entre l'esprit encyclopédique des Lumières et la sensibilité écorchée du romantisme. On a dit de Joséphine qu'elle était une femme de salons : c'est vrai, mais pas à la manière d'une simple mondaine, qu'elle avait un goût prononcé pour les toilettes et les bijoux : c'est juste, mais guère plus que toute autre souveraine avant occupé avant elle le trône de France, qu'elle coûtait fort cher à l'empereur : on ne peut le nier, mais elle devait soutenir un train de vie si impérial qu'elle ne sut jamais contrôler les dépenses de sa maison, qu'elle avait la manie d'entasser tableaux, antiquités et curiosités en tout genre dans ses palais ; certes, mais son encouragement aux arts s'inscrivait dans la tradition du mécénat royal poursuivi par Napoléon. Animée d'une passion peu commune pour les jardins et les sciences naturelles, elle trouva dans la peinture troubadour, surtout après son divorce d'avec l'empereur, un miroir idéal pour son âme déchirée et solitaire.