Du sang bleu dans l’ouest du Canada
Fiche technique
Auteur :
Nadine MacKenzieDate de publication (Canada) : 2014Langue d'origine : FrançaisÉditeur :
La nouvelle plumeRésumé : Si la plupart des pionniers de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle atteignaient l'ouest du Canada la tête pleine de rêves, mais les poches vides, d'autres eurent la chance d'arriver d'Europe avec de larges sommes d'argent qui leur permirent de s'y établir plus confortablement. Tel fut le cas d'un premier groupe d'aristocrates français qui s'installa à partir de 1885 dans le sud de la province de la Saskatchewan. Pour la plupart, anciens officiers de cavalerie, ils avaient quitté la France à cause des politiques anti-catholiques de l'époque. Ils ignoraient que le meneur de leur groupe, un certain Rudolf Meyer, était adepte des théories de Karl Marx. Les gens locaux les surnommèrent « les comtes de Saint-Hubert », du nom de la paroisse qu'ils instituèrent sur les terres acquises. Vu leurs échecs dans l'élevage du bétail, dans les cultures, les fermages, et les diverses entreprises commerciales qu'ils lancèrent, ils rentrèrent tous en France. Un second groupe d'aristocrates qui avaient démissionné de l'armée arriva dans le sud de la province de l'Alberta en 1904. L'année suivante, alors que la loi « concernant la séparation des Églises et de l'État » avait été votée en France, ils fondèrent un village qu'ils appelèrent Trochu, à une centaine de kilomètres de la ville de Calgary. Ce nom venait d'Armand Trochu, meneur de leur communauté. Le village de Trochu était en plein essor quand la Première Guerre mondiale fut déclarée. Sans hésiter, ces anciens officiers retournèrent tous se battre pour leur patrie. Les décorations militaires et les Légions d'honneur qu'ils reçurent feraient du village de Trochu la plus grande concentration de récompenses militaires françaises de la Première Guerre mondiale dans l'Ouest et peut-être de tout le Canada. Du sang bleu dans l'Ouest canadien porte le label « Centenaire ». Pour accompagner l'ensemble des projets développés dans le cadre de la préparation du centenaire de la Première Guerre mondiale, la Mission du Centenaire a créé le label « Centenaire ». Il permet de distinguer les projets les plus innovants et les plus structurants pour les territoires. Les projets retenus figurent sur le programme national officiel des commémorations du Centenaire. Il s'agit du seul livre canadien à avoir reçu ce label.