Si l'argument initial est assez ordinaire (une mère, hondurienne, n'accepte pas le mariage de sa fille avec un divorcé salvadorien), il permet à l'auteur de nous parler faire découvrir la bourgeoisie de deux pays sud-américains et des sociétés bousculées par les évènements politiques.
Le récit prend astucieusement trois formes, correspondant à trois moments de l'histoire: récit classique avant le mariage, correspondance après le départ de la fille mariée pour le Honduras et description des derniers jours de la mère par un des domestiques.
Et en arrière-plan, on devine des relations diplomatiques compliquées entre les deux pays et des évolutions parfois difficiles à comprendre, y compris pour les locaux.