réflexion sur les frontières entre fiction et réalité

Bien sûr on pense tout de suite au Maître Garcia Marquez, et le nom même de Melquisedec m'a rappelé la prophétie de "cent ans de solitude" de Melquiades, mais l'écriture ici est sèche, épurée, elle n'est pas dans la séduction.
Et Lucio le bibliothécaire ne se laisse séduire ni par la détresse de son flls, ni par les livres faciles à ses yeux ni par un possible amour.
David Toscana ne nous laisse nous appesantir ni sur les causes (la faim, la sécheresse, la culpabilité ?) ni sur la résolution de l'énigme, un bon auteur ne s'y abaisserait pas.
Le Mexique reste au coeur de cet ouvrage avec Porfirio Diaz, qui finit ses jours à Paris, dont le règne de trente ans se termine avec l'insurrection de Francisco Villa.
domguyane
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le 10 juin 2013

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domguyane

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