Roman de trop dans le cycle du commissaire Laviolette. Laissé pour mort dans le recit précédent (le pourpre convient à Laviolette) il n'aurait pas du etre sauvé par son auteur.
Pierre Magnan nous a habitué à une plongée dans les Alpes de Haute Provences, à des descriptions envoutantes, à des intrigues complexes et prenantes. Dans ce roman rien de cela, ou tout au plus des bribes. Une histoire prévisible, des artefacts faciles, des personnages accidentés dès qu'ils deviennent inutiles. On est loin des romans précédents tels que "Les couriers de la mort" ou "le commissaire dans la truffiére".
En lisant ce pauvre roman, on en arrive à se demander si ce livre ultime est une volonté de l'auteur où un caprice de l'éditeur pret à publier tout ce qu'il peut de cet vieil auteur qui nous a quitté en avril 2012.
Pour ceux qui ne connaissent pas l'Oeuvre de Magnan évitez de commencer pas celui-ci. Il ne reflete en rien le talent de Pierre Magnan.