Si la lecture des aventures du jeune Théo tentant de rejoindre les FARC en Colombie est très agréable (on sent dans les descriptions que l'on a affaire à un journaliste ayant tâté de ce terrain), le roman manque à mon sens d'une explication ou d'une démonstration de point de vue sur le sujet principal de l'oeuvre : peut-on utiliser la violence par idéologie ? Certes, l'avis de l'auteur ne fait pas de doute, mais il n'est pas étayé ni fortement soutenu par la narration. Peut-être qu'à ne pas vouloir être moralisateur, l'auteur nous laisse libre d'argumenter nous-même.