Attention ce n'est pas un grand livre au sens où on l'entend habituellement.
Il n'en reste pas moins une lecture agréable, des thèmes abordés commun et original, sous un angle assez personnel qui donne à ce livre un vent rafraichissant et un enthousiasme quand à l'avenir de ce pays et de ces gens qui le composent.
Bernard Maris, assassiné par des extrémistes religieux, nous livre d'une manière assez étrange un récit posthume.
Il aime son pays, lui le fil d'immigré, socialement de classe populaire, il tord le cou à la pensé dominante victimaire, au communautarisme des esprits, il livre un vibrant hommage à toute les personnes qu'il a croisé durant son enfance(professeurs entre autre) qui l'ont aidé à s'émanciper, à son pays basque natale, à son pays la France qu'il aime profondément.
On comprend, après lecture, mieux comment nous en sommes arrivé là. Tout en ayant un optimisme retrouvé ou renforcé quand à la capacité des citoyens français de construire une société émancipatrice, bien loin du modèle anglo saxon.
Alors oui il n'a pas pu achever son récit, ce livre n'est qu'une esquisse en fait ce qui le rend petit en nbs de pages et peut être un certain goût d'inachevé.
Mais malgré tout est très agréable à lire, assez intéressant, et une originalité dans la manière d'aborder les thématiques qui ne surprendront pas les personnes ayant déjà lu ou écouté Bernard maris, à la fois philosophique, historique, personnel, économique.
Jamais chauvin, ni arrogant contrairement à ce que pourrait éventuellement laisser penser le titre, 130 pages d'un condensé à travers la vie d'un homme des choses positives et négatives de la société française. Avec toujours ce profond optimisme.
Peut être un poil cher, pour les plus patients en poche il n' y aura plus aucune raison de ne pas lire ce récit/analyse plaisant