Connaissant Katherine Pancol de nom, j'ai voulu découvrir l'un de ses romans, emprunté à la médiathèque de ma région.
La narratrice raconte sa rencontre avec Eugène, une femme intrépide et libre qui l'embarque dans un périple loufoque au Mexique.
J'ai apprécié le féminisme des personnages. Eugène est une femme qui se joue des codes du patriarcat et qui est l'incarnation de la liberté, malgré ses secrets. Elle permet à l'héroïne de trouver la force de se sortir elle-même de sa relation toxique avec un manipulateur, et par là retrouver sa liberté.
L'histoire de lit rapidement, les événements s'enchaînent avec suffisamment de suspens pour qu'ont ait du mal à lâcher le livre. Je l'ai d'ailleurs fini en 3 ou 4 soirs maximum.
Cependant, j'ai été moins convaincue par l'intrigue en elle-même, qui me paraît fort invraisemblable. Entre la jeune femme qui repasse, au sens propre, ses cheveux en plein milieu de l'aéroport, le bellâtre qui organise toute une mise en scène autour d'une somme d'argent volée et qui s'amuserait en jetant l'héroïne en pâture aux requins, la vie rustique qui finirait par plaire à la narratrice au point qu'elle n'ait plus envie de repartir chez elle, à Paris... j'ai franchement eu du mal à y croire et donc, à me plonger complètement dans l'histoire ou à m'attacher aux personnages.
Le style, bien qu'agréable à lire, se veut par moments poétique mais il ne m'a pas transcendée. J'ai bien perçue quelques rimes ici ou là, dans le flux de la narration, sans qu'elles n'apportent un réelle poésie, contrairement à ce que j'avais pu trouver dans d'autres romans, comme "L'Enchanteur", de Barjavel.
Enfin, le récit se termine de manière un peu abrupte qui m'a, personnellement, laissée sur ma faim. J'en attendais plus et je suis ressortie de cette lecture plutôt déçue.
CONCLUSION
Une histoire qui se lit facilement mais qui ne m'a laissée aucun souvenir vraiment marquant. À lire comme un bon roman de plage, non comme une œuvre littéraire.