Dernier tome de la trilogie d'Arthur, ce bouquin est dans la droite lignée des précédents.
L'ambiance est toujours un peu cradingue, boueuse et pluvieuse. Des combats sanguinolents où les lances se plantent dans les gorges, les épées fendent les crânes et les boucliers se fracassent.
Des intrigues entre personnages, de l'amour parfois, de la haine souvent et la folie des hommes.


Les personnages, qui gagnent en âge et évoluent, sont franchement bien construits, même si on s'attarde évidemment toujours sur les mêmes. Mais les personnages féminins, bien qu'ayant toujours eu une place importante, sont encore plus mis en avant.


Ce tome début dans une situation bien pessimiste, les bretons vont se faire envahir par les saxons et ils risquent une grosse déculottée. Cette première partie met un petit moment à décoller, le temps de raccrocher avec le tome précédent (des fois que certains ne l'aient pas lu).
La religion est également présente, païens contre chrétiens, un chamboulement qui a démarré dans le tome précédent et qui complique tout, surtout quand il s'agit de choisir son camp.


Mais qui dit dernier tome, dit aussi l'obligation de donner une fin au récit, une fin aux personnages. Il y aura des surprises, de la tristesse, de la joie ou de l'indignation, mais on ne restera pas insensible au devenir des personnages dans ce livre. Merlin, Mordred, Arthur, Guenièvre, Derfel évidemment (ainsi que sa famille) mais aussi tous les personnages plus secondaires, tous vont trouver une fin (je ne parle pas forcément de mourir hein) dans ce tome, qui ne laisse rien en suspend. Plutôt plaisant.


Cornwell est aller au bout de la légende, ne laissant rien au hasard, en donnant l'exacte sensation que l'on éprouverait en étant propulsé dans cette Bretagne du 5ème siècle.
Même si le premier tome restera peut être le plus prenant (aux tripes), les deux autres sont d'égales qualités et surtout, différent dans le récit raconté (même si le point de vue est unique). 3 tomes distincts mais indissociables.

noarr
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le 3 août 2015

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