Une lecture somme toute assez désagréable car nous collant dans la tête d'un jeune con finissant par s'immerger corps et âme dans les milieux d’extrême-droite, principalement pour des raisons autres qu'idéologiques, le tout dans un premier degré total. L'uppercut nous sonne d'entrée de jeu et le style, très brut et direct, bourré d'ellipses, nous perd dans un maelstrom de violence.
Un premier roman plus que brutal, donc, malheureusement quelque peu gâché par de nombreuses maladresses et des dialogues loin d'être toujours crédibles. Quelques coquilles également à signaler, dont un "autant pour moi" qui m'a fait bondir de ma chaise et des fautes dans les phrases en anglais.
Si la promo autour du bouquin le sur-vend un peu trop, au point d'en faire une lecture quelque peu décevante, Fasciste reste tout de même un premier roman coup de poing, malsain, et finalement toujours autant d'actualité, si ce n'est plus encore.