Fenêtre sur crime par ROHAN

Vous prenez "Fenêtre sur cour" et "Rain man", vous ajoutez une bonne dose d'Internet et un secret de famille inavouable, et vous palpitez à chaque chapitre : des meurtres qui s'accélèrent comme des dominos qui tombent au gré d'un enchaînement sans fin. Mais comment croire un schizophrène témoin d'un assassinat qui discute tous les jours au téléphone avec Bill CLINTON et correspond par mail avec la CIA? La curiosité virtuelle va ainsi dévoiler des crimes sordides.
Peut-être un reproche sur la scène finale dans l'arrière boutique d'un antiquaire, où les rebondissements sont parfois peu crédibles, dommage.
A la différence des personnages, le lecteur connait à l'avance le "qui a fait quoi", mais les 10 dernières lignes tiennent leur promesse.