Dès le départ il vaut mieux s'affranchir la série TV pour profiter pleinement de bouquin, en effet les « visions » dans la série portent sur un avenir relativement proche (6 mois) alors que dans le roman on part sur du très long terme (plus de 20 ans), d'autre part les personnages ne sont pas les mêmes, le roman met l'accent sur les chercheurs du CERN et non sur une équipe du FBI.
N'étant pas scientifique dans l'âme (loin s'en faut) j'avoue avoir craint un moment que les théories exposées ne soient totalement incompréhensible pour le profane mais finalement elles ne font pas obstacle au plaisir de la lecture (même si je reconnais volontiers n'avoir pas tout compris, la physique quantique ce n'est pas ma tasse de thé), pour preuve j'ai bouclé ce bouquin (380 pages) en trois jours. Et pour tout vous dire ça faisait un bail (et même plusieurs) que je ne m'étais pas plongé dans un bon bouquin de science fiction, avec Flashforward j'ai enfin pu remédier à la situation. Au delà de l'intrigue à proprement parler (encore plus prenante et plus dense que celle de la série TV car moins dispersée) se pose la question de l'immuabilité du futur ; est-il déjà tout tracé sans laisser la moindre place au libre arbitre individuel ou existe-t-il plusieurs futurs possibles pour un même individu ? En ce qui me concerne j'espère vraiment que c'est la deuxième option la bonne mais jusque là personne n'est en mesure de démontrer que l'une ou l'autre est avérée...
J'ai trouvé ce roman captivant même si j'avoue que la toute fin m'a un peu déçu, je trouve que ça part un peu trop en vrille.