J'ai commencé la Prophétie des Éléments dans un contexte un peu particulier. Étant alitée forcée pendant quelques mois, j'ai augmenté mon budget livre et ma fréquence de lecture d'une manière significative. Et c'est en recherchant une énième nouveauté que je suis tombée sur ce livre, qui au vu de l'univers et des excellentes critiques, a retenu toute mon attention. Ni une ni deux, j'ai commandé les trois tomes d'un coup pour me plonger sans plus tarder dans le récit.
J'ai vu en Gardiens l'hommage d'un jeune auteur à la fantasy. En effet, les terres d'Antyras et celles d'Avalyn, regorgent des personnages caractéristiques du genre : les mages aux robes colorées, les nains bourrus, les dragons, les elfes hautains et bien sûr le protagoniste sorti de sa campagne qui se découvre être au coeur d'une terrible prophétie... On pourra même reconnaître des similitudes avec le Seigneur des anneaux avec Karagandga ou encore Harry Potter avec la translocalisation et le personnage d'Allarus.
James Tollum nous offre avec ce premier tome un agréable moment de lecture. La force du livre étant qu'il se lit très facilement avec un petit goût de reviens-y une fois refermé. En revanche j'ai trouvé dans la plume une certaine lourdeur qui s'expliquerait soit par un choix stylistique ; soit par un auteur encore un peu vert. En effet, Dans le temps du dialogue, les personnages précisent de façon chronique les choses qui sont pourtant des évidences car maintes et maintes fois répétées et bien connues des interlocuteurs dans le contexte. Mon impression est que l'auteur, par soucis d'une bonne compréhension de son histoire par le lecteur, rabâche les acquis via ses personnages.
Ce que je retiens de Gardiens est un livre plaisant qui se lit d'une traite, un style young adulte qui comporte quelques maladresses mais qui ne gâche en rien l'envie d'y retourner pour suivre Ethan et la Prophétie.