Gaspard, titi parisien, très débrouillard et avec beaucoup de gouaille, s’en va en guerre avec ses copains. Ils vont mettre un bon coup de pied au cul des boches et rentrer chez eux.
Blessé dès la première charge, il ira se faire dorloter par les infirmières, puis repartira à la guerre pour y perdre une jambe.
D'un optimisme débordant à toute épreuve, Gaspard est toujours le premier à fanfaronner, malgré l'horreur de la guerre et la perte de ses copains.
Niveau ambiance, nous sommes à des années lumières du Goncourt 1916 Le feu d'Henri Barbusse.
Toutefois, c'est un roman pas si simpliste qu'il n'y parait. Les dialogues et les boutades de nos poilus reflètent certainement la réalité du début de la guerre.
René Benjamin, qui s'inspire de son expérience personnelle, se joue de légèreté certainement par pudeur et les atrocités se devinent entre ses lignes.