Guy Jimenes aborde ici un fait de société particulièrement nauséabond. Il le fait sans juger les personnages et en abordant les différents points de vue qui existent dans les situations de harcèlement : bien sûr, il y a le harcelé, mais aussi le harceleur et différents témoins, enfants et adultes. Là où ce roman vise juste, c’est dans la manière dont la victime est sans cesse culpabilisée : pour les autres personnages, si Valentin est dans cette situation, c’est à cause de lui, de son comportement. Ce qui rend la possibilité d’en parler et d’en sortir très compliquée.