Figure un peu oubliée (euphémisme), , Henri de Régnier vaut pourtant mieux que l'image poussiéreuse que l'on garde de lui, momie figée, monocle et moustaches tombantes.


Écrivain chevauchant les XIXème et XXème siècle, il aura côtoyé moult grands noms (Valéry, Gide, Morand), participé au symbolisme, vu la naissance de Dada, du surréalisme, vu éclore et mourir Proust.


Patrick Besnier trace un portrait finalement assez tendre du personnage, qui apparait profondément mélancolique, voire dépressif, survolant son temps avec une hauteur et une froideur dissimulant une grande sensibilité.


Devant une vie pas plus palpitante que cela (recueil poétique, diner mondain, roman, dîner mondain...) Besnier trace un portrait de la vie littéraire et artistique entre 1885 et 1935, avec tous les bouleversements que cela suppose.


Donne l'envie de découvrir l’œuvre, maintenant.

Von-Theobald
8
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le 20 juin 2016

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