L'actualité sur Histoire

Les dernières actions

ocean_jogging

a envie de lire le livre

JeuneParque

a attribué 7/10 au livre

Histoire

2020 • livre de Guillaume Mazeau

Résumé : Aujourd'hui, l'histoire est partout. Divertissement, outil de connaissance, elle est aussi devenue un enjeu de pouvoir, inspirant instrumentalisations et appropriations. Dans ce nouvel opus de la collection " Le mot est faible ", il s'agit d'affirmer l'histoire comme une activité critique et partagée de la vie sociale, afin de lutter contre toutes les formes de dépossession. L'histoire est une des plus anciennes activités humaines. Et pourtant, elle est tout sauf immobile : ses formes et son rôle n'ont cessé d'évoluer. Ce qui définit notre temps, c'est que l'histoire est partout : elle s'est démocratisée, investissant tous les domaines de la culture collective. Devant le sentiment d'accélération, de déclin ou de fin du monde, le passé a par ailleurs pris un poids inédit dans nos sociétés. Divertissement, outil de connaissance, l'histoire est devenue un formidable enjeu de pouvoir, faisant l'objet d'instrumentalisations intensives. Or dans le même temps, des conceptions conservatrices de l'histoire tentent de s'imposer : " fin de l'histoire ", " roman " ou " récit " national, " crise ", " réforme ", " fake news " ou " postvérité ", autant de mots qui nourrissent de nouvelles formes de confiscation de l'histoire commune. Face à ces discours, il serait contre-productif de réserver l'histoire à l'histoire savante des historiens, ou de prétendre qu'elle devrait se désintéresser du présent. Si toute histoire ne se vaut pas, si l'histoire ne peut pas tout, il ne faut pas céder à l'impression que nous serions impuissants devant elle : il est temps d'en rouvrir les portes et de la ressaisir comme un outil de connaissance et d'émancipation collective, comme une activité critique et partagée de la vie sociale. Dire cela, ce n'est ni l'affaiblir ni exagérer sa puissance, c'est au contraire, et à la condition expresse de respecter quelques règles, lutter contre toutes les formes de dépossession.

Verv20

a attribué 7/10 au livre

Histoire

2020 • livre de Guillaume Mazeau

Résumé : Aujourd'hui, l'histoire est partout. Divertissement, outil de connaissance, elle est aussi devenue un enjeu de pouvoir, inspirant instrumentalisations et appropriations. Dans ce nouvel opus de la collection " Le mot est faible ", il s'agit d'affirmer l'histoire comme une activité critique et partagée de la vie sociale, afin de lutter contre toutes les formes de dépossession. L'histoire est une des plus anciennes activités humaines. Et pourtant, elle est tout sauf immobile : ses formes et son rôle n'ont cessé d'évoluer. Ce qui définit notre temps, c'est que l'histoire est partout : elle s'est démocratisée, investissant tous les domaines de la culture collective. Devant le sentiment d'accélération, de déclin ou de fin du monde, le passé a par ailleurs pris un poids inédit dans nos sociétés. Divertissement, outil de connaissance, l'histoire est devenue un formidable enjeu de pouvoir, faisant l'objet d'instrumentalisations intensives. Or dans le même temps, des conceptions conservatrices de l'histoire tentent de s'imposer : " fin de l'histoire ", " roman " ou " récit " national, " crise ", " réforme ", " fake news " ou " postvérité ", autant de mots qui nourrissent de nouvelles formes de confiscation de l'histoire commune. Face à ces discours, il serait contre-productif de réserver l'histoire à l'histoire savante des historiens, ou de prétendre qu'elle devrait se désintéresser du présent. Si toute histoire ne se vaut pas, si l'histoire ne peut pas tout, il ne faut pas céder à l'impression que nous serions impuissants devant elle : il est temps d'en rouvrir les portes et de la ressaisir comme un outil de connaissance et d'émancipation collective, comme une activité critique et partagée de la vie sociale. Dire cela, ce n'est ni l'affaiblir ni exagérer sa puissance, c'est au contraire, et à la condition expresse de respecter quelques règles, lutter contre toutes les formes de dépossession.

Verv20

Résolument placé du côté d'une histoire considérée comme pratique courante et partagée, "Histoire" de Guillaume Mazeau recadre efficacement son objet d'étude autour d'une problématique publique et politique par essence. Son mérite est de mettre le doigt sur ce qui est trop souvent présenté comme des vérités consensuelles, et qui mérite pourtant discussion. Peut-être que le texte de Guillaume Mazeau aurait pu gagner à passer parfois moins de temps à illustrer son propos par d'exemples souvent tro...

Voir plus

Le 6 déc. 2023

Astérid Anif

a envie de lire le livre

Maison Acide

a attribué 7/10 au livre

Histoire

2020 • livre de Guillaume Mazeau

Résumé : Aujourd'hui, l'histoire est partout. Divertissement, outil de connaissance, elle est aussi devenue un enjeu de pouvoir, inspirant instrumentalisations et appropriations. Dans ce nouvel opus de la collection " Le mot est faible ", il s'agit d'affirmer l'histoire comme une activité critique et partagée de la vie sociale, afin de lutter contre toutes les formes de dépossession. L'histoire est une des plus anciennes activités humaines. Et pourtant, elle est tout sauf immobile : ses formes et son rôle n'ont cessé d'évoluer. Ce qui définit notre temps, c'est que l'histoire est partout : elle s'est démocratisée, investissant tous les domaines de la culture collective. Devant le sentiment d'accélération, de déclin ou de fin du monde, le passé a par ailleurs pris un poids inédit dans nos sociétés. Divertissement, outil de connaissance, l'histoire est devenue un formidable enjeu de pouvoir, faisant l'objet d'instrumentalisations intensives. Or dans le même temps, des conceptions conservatrices de l'histoire tentent de s'imposer : " fin de l'histoire ", " roman " ou " récit " national, " crise ", " réforme ", " fake news " ou " postvérité ", autant de mots qui nourrissent de nouvelles formes de confiscation de l'histoire commune. Face à ces discours, il serait contre-productif de réserver l'histoire à l'histoire savante des historiens, ou de prétendre qu'elle devrait se désintéresser du présent. Si toute histoire ne se vaut pas, si l'histoire ne peut pas tout, il ne faut pas céder à l'impression que nous serions impuissants devant elle : il est temps d'en rouvrir les portes et de la ressaisir comme un outil de connaissance et d'émancipation collective, comme une activité critique et partagée de la vie sociale. Dire cela, ce n'est ni l'affaiblir ni exagérer sa puissance, c'est au contraire, et à la condition expresse de respecter quelques règles, lutter contre toutes les formes de dépossession.

mar-elle-1-sol-oeil

a attribué 7/10 au livre

Histoire

2020 • livre de Guillaume Mazeau

Résumé : Aujourd'hui, l'histoire est partout. Divertissement, outil de connaissance, elle est aussi devenue un enjeu de pouvoir, inspirant instrumentalisations et appropriations. Dans ce nouvel opus de la collection " Le mot est faible ", il s'agit d'affirmer l'histoire comme une activité critique et partagée de la vie sociale, afin de lutter contre toutes les formes de dépossession. L'histoire est une des plus anciennes activités humaines. Et pourtant, elle est tout sauf immobile : ses formes et son rôle n'ont cessé d'évoluer. Ce qui définit notre temps, c'est que l'histoire est partout : elle s'est démocratisée, investissant tous les domaines de la culture collective. Devant le sentiment d'accélération, de déclin ou de fin du monde, le passé a par ailleurs pris un poids inédit dans nos sociétés. Divertissement, outil de connaissance, l'histoire est devenue un formidable enjeu de pouvoir, faisant l'objet d'instrumentalisations intensives. Or dans le même temps, des conceptions conservatrices de l'histoire tentent de s'imposer : " fin de l'histoire ", " roman " ou " récit " national, " crise ", " réforme ", " fake news " ou " postvérité ", autant de mots qui nourrissent de nouvelles formes de confiscation de l'histoire commune. Face à ces discours, il serait contre-productif de réserver l'histoire à l'histoire savante des historiens, ou de prétendre qu'elle devrait se désintéresser du présent. Si toute histoire ne se vaut pas, si l'histoire ne peut pas tout, il ne faut pas céder à l'impression que nous serions impuissants devant elle : il est temps d'en rouvrir les portes et de la ressaisir comme un outil de connaissance et d'émancipation collective, comme une activité critique et partagée de la vie sociale. Dire cela, ce n'est ni l'affaiblir ni exagérer sa puissance, c'est au contraire, et à la condition expresse de respecter quelques règles, lutter contre toutes les formes de dépossession.

Apchap

a attribué 8/10 au livre

Histoire

2020 • livre de Guillaume Mazeau

Résumé : Aujourd'hui, l'histoire est partout. Divertissement, outil de connaissance, elle est aussi devenue un enjeu de pouvoir, inspirant instrumentalisations et appropriations. Dans ce nouvel opus de la collection " Le mot est faible ", il s'agit d'affirmer l'histoire comme une activité critique et partagée de la vie sociale, afin de lutter contre toutes les formes de dépossession. L'histoire est une des plus anciennes activités humaines. Et pourtant, elle est tout sauf immobile : ses formes et son rôle n'ont cessé d'évoluer. Ce qui définit notre temps, c'est que l'histoire est partout : elle s'est démocratisée, investissant tous les domaines de la culture collective. Devant le sentiment d'accélération, de déclin ou de fin du monde, le passé a par ailleurs pris un poids inédit dans nos sociétés. Divertissement, outil de connaissance, l'histoire est devenue un formidable enjeu de pouvoir, faisant l'objet d'instrumentalisations intensives. Or dans le même temps, des conceptions conservatrices de l'histoire tentent de s'imposer : " fin de l'histoire ", " roman " ou " récit " national, " crise ", " réforme ", " fake news " ou " postvérité ", autant de mots qui nourrissent de nouvelles formes de confiscation de l'histoire commune. Face à ces discours, il serait contre-productif de réserver l'histoire à l'histoire savante des historiens, ou de prétendre qu'elle devrait se désintéresser du présent. Si toute histoire ne se vaut pas, si l'histoire ne peut pas tout, il ne faut pas céder à l'impression que nous serions impuissants devant elle : il est temps d'en rouvrir les portes et de la ressaisir comme un outil de connaissance et d'émancipation collective, comme une activité critique et partagée de la vie sociale. Dire cela, ce n'est ni l'affaiblir ni exagérer sa puissance, c'est au contraire, et à la condition expresse de respecter quelques règles, lutter contre toutes les formes de dépossession.

Fouddre

a envie de lire le livre

Maison Acide

a envie de lire le livre

David P

a recommandé le livre

Histoire

2020 • livre de Guillaume Mazeau

Résumé : Aujourd'hui, l'histoire est partout. Divertissement, outil de connaissance, elle est aussi devenue un enjeu de pouvoir, inspirant instrumentalisations et appropriations. Dans ce nouvel opus de la collection " Le mot est faible ", il s'agit d'affirmer l'histoire comme une activité critique et partagée de la vie sociale, afin de lutter contre toutes les formes de dépossession. L'histoire est une des plus anciennes activités humaines. Et pourtant, elle est tout sauf immobile : ses formes et son rôle n'ont cessé d'évoluer. Ce qui définit notre temps, c'est que l'histoire est partout : elle s'est démocratisée, investissant tous les domaines de la culture collective. Devant le sentiment d'accélération, de déclin ou de fin du monde, le passé a par ailleurs pris un poids inédit dans nos sociétés. Divertissement, outil de connaissance, l'histoire est devenue un formidable enjeu de pouvoir, faisant l'objet d'instrumentalisations intensives. Or dans le même temps, des conceptions conservatrices de l'histoire tentent de s'imposer : " fin de l'histoire ", " roman " ou " récit " national, " crise ", " réforme ", " fake news " ou " postvérité ", autant de mots qui nourrissent de nouvelles formes de confiscation de l'histoire commune. Face à ces discours, il serait contre-productif de réserver l'histoire à l'histoire savante des historiens, ou de prétendre qu'elle devrait se désintéresser du présent. Si toute histoire ne se vaut pas, si l'histoire ne peut pas tout, il ne faut pas céder à l'impression que nous serions impuissants devant elle : il est temps d'en rouvrir les portes et de la ressaisir comme un outil de connaissance et d'émancipation collective, comme une activité critique et partagée de la vie sociale. Dire cela, ce n'est ni l'affaiblir ni exagérer sa puissance, c'est au contraire, et à la condition expresse de respecter quelques règles, lutter contre toutes les formes de dépossession.

David P

a attribué 8/10 au livre

Histoire

2020 • livre de Guillaume Mazeau

Résumé : Aujourd'hui, l'histoire est partout. Divertissement, outil de connaissance, elle est aussi devenue un enjeu de pouvoir, inspirant instrumentalisations et appropriations. Dans ce nouvel opus de la collection " Le mot est faible ", il s'agit d'affirmer l'histoire comme une activité critique et partagée de la vie sociale, afin de lutter contre toutes les formes de dépossession. L'histoire est une des plus anciennes activités humaines. Et pourtant, elle est tout sauf immobile : ses formes et son rôle n'ont cessé d'évoluer. Ce qui définit notre temps, c'est que l'histoire est partout : elle s'est démocratisée, investissant tous les domaines de la culture collective. Devant le sentiment d'accélération, de déclin ou de fin du monde, le passé a par ailleurs pris un poids inédit dans nos sociétés. Divertissement, outil de connaissance, l'histoire est devenue un formidable enjeu de pouvoir, faisant l'objet d'instrumentalisations intensives. Or dans le même temps, des conceptions conservatrices de l'histoire tentent de s'imposer : " fin de l'histoire ", " roman " ou " récit " national, " crise ", " réforme ", " fake news " ou " postvérité ", autant de mots qui nourrissent de nouvelles formes de confiscation de l'histoire commune. Face à ces discours, il serait contre-productif de réserver l'histoire à l'histoire savante des historiens, ou de prétendre qu'elle devrait se désintéresser du présent. Si toute histoire ne se vaut pas, si l'histoire ne peut pas tout, il ne faut pas céder à l'impression que nous serions impuissants devant elle : il est temps d'en rouvrir les portes et de la ressaisir comme un outil de connaissance et d'émancipation collective, comme une activité critique et partagée de la vie sociale. Dire cela, ce n'est ni l'affaiblir ni exagérer sa puissance, c'est au contraire, et à la condition expresse de respecter quelques règles, lutter contre toutes les formes de dépossession.

lonnie_machin

a envie de lire le livre

Mjolnir37

a envie de lire le livre

KovidMorby

a attribué 9/10 au livre

Histoire

2020 • livre de Guillaume Mazeau

Résumé : Aujourd'hui, l'histoire est partout. Divertissement, outil de connaissance, elle est aussi devenue un enjeu de pouvoir, inspirant instrumentalisations et appropriations. Dans ce nouvel opus de la collection " Le mot est faible ", il s'agit d'affirmer l'histoire comme une activité critique et partagée de la vie sociale, afin de lutter contre toutes les formes de dépossession. L'histoire est une des plus anciennes activités humaines. Et pourtant, elle est tout sauf immobile : ses formes et son rôle n'ont cessé d'évoluer. Ce qui définit notre temps, c'est que l'histoire est partout : elle s'est démocratisée, investissant tous les domaines de la culture collective. Devant le sentiment d'accélération, de déclin ou de fin du monde, le passé a par ailleurs pris un poids inédit dans nos sociétés. Divertissement, outil de connaissance, l'histoire est devenue un formidable enjeu de pouvoir, faisant l'objet d'instrumentalisations intensives. Or dans le même temps, des conceptions conservatrices de l'histoire tentent de s'imposer : " fin de l'histoire ", " roman " ou " récit " national, " crise ", " réforme ", " fake news " ou " postvérité ", autant de mots qui nourrissent de nouvelles formes de confiscation de l'histoire commune. Face à ces discours, il serait contre-productif de réserver l'histoire à l'histoire savante des historiens, ou de prétendre qu'elle devrait se désintéresser du présent. Si toute histoire ne se vaut pas, si l'histoire ne peut pas tout, il ne faut pas céder à l'impression que nous serions impuissants devant elle : il est temps d'en rouvrir les portes et de la ressaisir comme un outil de connaissance et d'émancipation collective, comme une activité critique et partagée de la vie sociale. Dire cela, ce n'est ni l'affaiblir ni exagérer sa puissance, c'est au contraire, et à la condition expresse de respecter quelques règles, lutter contre toutes les formes de dépossession.

KovidMorby

lit actuellement le livre

Luka_Mery

a attribué 7/10 au livre

Histoire

2020 • livre de Guillaume Mazeau

Résumé : Aujourd'hui, l'histoire est partout. Divertissement, outil de connaissance, elle est aussi devenue un enjeu de pouvoir, inspirant instrumentalisations et appropriations. Dans ce nouvel opus de la collection " Le mot est faible ", il s'agit d'affirmer l'histoire comme une activité critique et partagée de la vie sociale, afin de lutter contre toutes les formes de dépossession. L'histoire est une des plus anciennes activités humaines. Et pourtant, elle est tout sauf immobile : ses formes et son rôle n'ont cessé d'évoluer. Ce qui définit notre temps, c'est que l'histoire est partout : elle s'est démocratisée, investissant tous les domaines de la culture collective. Devant le sentiment d'accélération, de déclin ou de fin du monde, le passé a par ailleurs pris un poids inédit dans nos sociétés. Divertissement, outil de connaissance, l'histoire est devenue un formidable enjeu de pouvoir, faisant l'objet d'instrumentalisations intensives. Or dans le même temps, des conceptions conservatrices de l'histoire tentent de s'imposer : " fin de l'histoire ", " roman " ou " récit " national, " crise ", " réforme ", " fake news " ou " postvérité ", autant de mots qui nourrissent de nouvelles formes de confiscation de l'histoire commune. Face à ces discours, il serait contre-productif de réserver l'histoire à l'histoire savante des historiens, ou de prétendre qu'elle devrait se désintéresser du présent. Si toute histoire ne se vaut pas, si l'histoire ne peut pas tout, il ne faut pas céder à l'impression que nous serions impuissants devant elle : il est temps d'en rouvrir les portes et de la ressaisir comme un outil de connaissance et d'émancipation collective, comme une activité critique et partagée de la vie sociale. Dire cela, ce n'est ni l'affaiblir ni exagérer sa puissance, c'est au contraire, et à la condition expresse de respecter quelques règles, lutter contre toutes les formes de dépossession.

KovidMorby

a envie de lire le livre

Sourceress

a attribué 8/10 au livre

et l'a ajouté à sa liste

Livres lus ou relus en 2020

Histoire

2020 • livre de Guillaume Mazeau

Résumé : Aujourd'hui, l'histoire est partout. Divertissement, outil de connaissance, elle est aussi devenue un enjeu de pouvoir, inspirant instrumentalisations et appropriations. Dans ce nouvel opus de la collection " Le mot est faible ", il s'agit d'affirmer l'histoire comme une activité critique et partagée de la vie sociale, afin de lutter contre toutes les formes de dépossession. L'histoire est une des plus anciennes activités humaines. Et pourtant, elle est tout sauf immobile : ses formes et son rôle n'ont cessé d'évoluer. Ce qui définit notre temps, c'est que l'histoire est partout : elle s'est démocratisée, investissant tous les domaines de la culture collective. Devant le sentiment d'accélération, de déclin ou de fin du monde, le passé a par ailleurs pris un poids inédit dans nos sociétés. Divertissement, outil de connaissance, l'histoire est devenue un formidable enjeu de pouvoir, faisant l'objet d'instrumentalisations intensives. Or dans le même temps, des conceptions conservatrices de l'histoire tentent de s'imposer : " fin de l'histoire ", " roman " ou " récit " national, " crise ", " réforme ", " fake news " ou " postvérité ", autant de mots qui nourrissent de nouvelles formes de confiscation de l'histoire commune. Face à ces discours, il serait contre-productif de réserver l'histoire à l'histoire savante des historiens, ou de prétendre qu'elle devrait se désintéresser du présent. Si toute histoire ne se vaut pas, si l'histoire ne peut pas tout, il ne faut pas céder à l'impression que nous serions impuissants devant elle : il est temps d'en rouvrir les portes et de la ressaisir comme un outil de connaissance et d'émancipation collective, comme une activité critique et partagée de la vie sociale. Dire cela, ce n'est ni l'affaiblir ni exagérer sa puissance, c'est au contraire, et à la condition expresse de respecter quelques règles, lutter contre toutes les formes de dépossession.

Axelle Noël

lit actuellement le livre

Adrien Meignan

lit actuellement le livre

Adrien Meignan

a envie de lire le livre

et l'a ajouté à cette liste