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Troubles de l'identité
Ce n'est que mon deuxième Van Cauwelaert et pourtant j'entrevois déjà une mécanique, un style, une technique littéraire. Se rapprocher au plus près d'un récit cinématographique ou télévisuel, inonder...
le 20 oct. 2023
La chronique littéraire sur les radios de l'Arc jurassien
Après avoir lu les témoins de la mariée, édité l'année passée, j'ai pu découvrir la réédition de Hors de moi en Sans identité grâce à la sortie du film éponyme.
À nouveau (enfin, façon de parler), Didier van Cauwelaert sait tenir son lecteur en haleine, jusqu'au final retentissant.
Ce qui est intéressant du point de vue de la narration, c'est que l'on apprend les choses en même temps que Martin Harris. On n'a aucune longueur d'avance et pas moyen de découvrir s'il est de bonne foi ou non.
Toute la question du livre repose donc sur l'identité et ses mystères.
Est-ce qu'avant l'accident, Martin Harris était bien celui qu'il prétend être, ou s'est-il accaparé une identité montée de toutes pièces ? Et surtout, est-ce que cette identité mérite que Martin se batte pour elle ? Pourquoi ne pas choisir la facilité en acceptant de lâcher prise et de se reconstruire ?
Mené à la façon d'un thriller, Sans identité (hors de moi) conserve un rythme soutenu jusqu'au bout, jusqu'au moment ou Harris se souvient de tout et devance le lecteur...
À nouveau (enfin, façon de parler), Didier van Cauwelaert sait tenir son lecteur en haleine, jusqu'au final retentissant.
Ce qui est intéressant du point de vue de la narration, c'est que l'on apprend les choses en même temps que Martin Harris. On n'a aucune longueur d'avance et pas moyen de découvrir s'il est de bonne foi ou non.
Toute la question du livre repose donc sur l'identité et ses mystères.
Est-ce qu'avant l'accident, Martin Harris était bien celui qu'il prétend être, ou s'est-il accaparé une identité montée de toutes pièces ? Et surtout, est-ce que cette identité mérite que Martin se batte pour elle ? Pourquoi ne pas choisir la facilité en acceptant de lâcher prise et de se reconstruire ?
Mené à la façon d'un thriller, Sans identité (hors de moi) conserve un rythme soutenu jusqu'au bout, jusqu'au moment ou Harris se souvient de tout et devance le lecteur...
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le 4 mai 2011
Critique lue 832 fois
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