Ce livre est réjouissant de causticité, l’intrigue est savamment ficelée, la narration réserve quelques belles surprises et le style décape. Vous aurez compris j’ai passé un excellent moment de lecture grâce à Frantz Bratelt que je découvrais. Une lecture jubilatoire que j’aurais aimé faire durer plus longtemps mais que j’ai dévorée sans modération.
Est-il vraiment nécessaire de rentrer dans les détails ?
Rapidement pour tenter de titiller davantage votre curiosité. Le récit se passe dans un village des Ardennes qui semble un peu « figé dans son jus », le point central du roman étant, sans surprise, l’hôtel du Grand cerf tenu depuis des années par une famille du coin.
Il est question de la mort d’une actrice allemande quasi oubliée, d’un producteur qui souhaite réaliser un documentaire sur cette dernière, de l’hôtel où cette actrice a été retrouvée morte dans sa baignoire, d’un douanier revanchard qui accumule les informations compromettantes sur les habitants de ce village, d’un chauffeur extrêmement jaloux, de sa femme qui transporte les habitants dans son taxi, d’un simple d’esprit et bien évidement de meurtres…
Cette enquête est menée par un inoubliable inspecteur nommé Vertigo Kulbertus qui se révélera être pour le moins déstabilisant voire complétement dérangeant et qui à quinze jours de la retraite ne prendra de gants avec personne.