un tome un peu mieux que les précédents, qui éveille ma curiosité pour la suite de cette saga
Après une petite déception pour les tomes 4 et 5 des chroniques de Mackela Lane, c’est avec un certain scepticisme que j’ai entamé celui-là. Le premier point positif c’est qu’on ne suit plus Mac, que je trouvais insupportable, mais Dani, qui est une jeune fille pleine de vie, beaucoup plus attachante.
Ce livre ne déroge pas à la règle des pavés avec ses 600 pages. Encore une fois Karen Marie Moning ponctue son histoire de descriptions à outrance qui m’ont un peu ennuyée par moment, surtout au milieu du roman. J’ai trouvé que le manque d’action se faisait sentir, comparé au début et à la fin du livre. Il m’a fallu en tout 3 semaines pour venir à bout de ce roman, ce qui en dit assez long sur mon ressenti. Malgré un début et une fin plutôt addictifs, le milieu m’a fait stagner pendant un bout de temps, c’est dommage. Il m’a manqué un peu de suspense et, je l’avoue, de romance. Certes Dani est une jeune fille de 14 ans et je suppose qu’il va falloir attendre avant de voir se profiler une quelconque histoire d’amour entre elle et ses prétendants, mais j’aurais aimé avoir plus de sentiments et moins d’attirance physique, à proprement parlé, dont elle nous parle en pensée, qui ne peut déboucher que sur des histoires de sexe.
Dans cette suite, j’ai également trouvé plusieurs points positifs. Le personnage de Christian est pour le moins intrigant et paradoxal. D’ailleurs, je dois lire la suite des Highlanders pour connaitre son histoire. L’univers créé par Karen Marie Moning est toujours riche et intéressant. Les différents points de vue alternés rendent l’histoire un peu plus attrayante, même si je regrette le fait de passer d’un personnage à l’autre sans prévenir. Il m’est arrivé de lire plusieurs pages, avant de me rendre compte que j’étais dans la tête d’un autre personnage que Dani.
En résumé, un tome un peu mieux que les précédents, qui éveille ma curiosité pour la suite de cette saga.