Le livre de l'ennui

Jamais un livre ne m'aura autant enervé ( et pas en bien ) et Dieu sait que j'en lis des livres et que je suis très bon public.

Un roman ou tout est devinable à l'avance, ou les "indices et retournements de situation" ne sont mis la que pour combler le vide d'un texte qui ne raconte deja rien ( la lenteur des mots, les repetitions et tourner 50 fois les phrases pour raconter la meme chose ne fait pas de toi un écrivain pour autant ).

Etant originaire de Haute Savoie j'avais hate de voir au moins le departement etre mis en valeur et de m'y retrouvrer... Et bien la encore c'est un manque total de respect ( si ce n'est de la flemmardise flagrant ) et une desiluson totale. En plus de ne pas decrire UN seul truc sur la Haute Savoie et ne nous depayse jamais, "l'auteur" ne fait que survoler meme quand c'est sur Lyon ( avant d'ecrire un roman qui se passe à Annecy faudrait peut etre deja connaitre l'endroit dont on parle... non parce que la on est à 2 doigts de croire que Annecy est rattaché à Lyon tellement la Haute Savoi est mis en second plan )

On ne va meme pas parler des pseudos twists censé faire pleurer dans les chaumieres ( puis en fait non parce parce que faut pas prendre trop de risque he ho pas folle hein ). Ou encore de ce miserabilisme et de patho qui impregne tout le "livre". Sans parler de description des enfants pendant une bonne partie du "roman" qui est très malaisant/malsain presque à tendance pedophile.

Et enfin la chose la plus lamentable et pathetique sur ce "roman" c'est que "Tous les hommes sont des vilains mechants et les femmes sont des anges". Et si il en fallait encore des preuves ( autre qu'à la fin elle ne remercie que les femmes ou que TOUS les hommes sont des pourris dans l'histoire ) c'est quand la policiere dit au frere qui a grandi et refait sa vie "Celui la je peux encore le dompter"... Aucune retenu pour cracher sur les hommes, aucun juste milieu, un parti pris au mieux malaisant au pire gerbant.

Bref pire experience pour un pseudo roman qui n'est la que pour remplir le porte monnaie d'une flemmarde qui se fait passer pour écrivaine.