Intrigue à Versailles par Jed
Enfin ! Enfin, j’en finis avec cette "Intrigue à Versailles" !
Oui, je suis un peu maso : non contente d’avoir mis un an à terminer "Intrigue à l’Anglaise" parce que je déteste ne pas finir un livre, j‘ai décidé d’accorder une seconde chance à Pénélope Breuil et remis le couvert avec la suite.
De prime abord, le même enthousiasme m’envahit qu’au début du premier volet : moi qui suis une cancre en histoire, je trouve les références accessibles et instructives, le style clair, les pointes d’humour subtiles ; de plus et surtout, l’intrigue semble ici plus dynamique.
Mais rapidement, les longues tirades démonstratives et les explications historiques en veux-tu en voilà ont raison de mon intérêt. Certes, la didactique est un exercice de style difficile. Certes, choisir pour messagers des jeunes gens instruits semble être une bonne option.
Malheureusement, à force de faire étalage de leur culture encyclopédique, nos héros en deviennent agaçants, voire par moment exaspérants.
Je ne suis pas parvenue à m’approprier leur monde, sans doute trop doré, trop facile malgré les péripéties qu’ils traversent.; peut-être m’ont-ils complexée !
Néanmoins, il serait injuste de ne pas rendre hommage à Adrien Goetz, qui manipule l’histoire avec une connaissance et une habileté admirables, du moins de mon petit point de vue de cancre en histoire.
Même si je n’ai pas accroché – et pourtant ce n’est pas faute de bonne volonté ! – je ne déconseillerais pas ces livres. En revanche, "Intrigue à Venise"… sans moi.