Recette pour faire un worst-seller : écrivez sur un écrivain vivant, très vivant, (de préférence, choisissez un écrivain qui a trempé dans les dernières aventures avant-gardistes (ici, « Tel Quel »), s'il a en plus défendu le Catholicisme — qui permet l'avènement de "chaque un" — contre les idéologies "progressistes" noyant l'individu dans le Grand Tout utérin de la Grande Matrice Sociale — l'OEUF ! —, c'est encore mieux), publiez ça chez un petit éditeur tout aussi vivant : votre cocktail explosif est assuré de n'intéresser en rien les morts-vivants qui gèrent le spectacle merdiatique. Mais : peut-être que le Paradis littéraire vous attend dans la postérité — qui sait ?
Néanmoins, l'université américaine, devançant ainsi sa consoeur française bien moribonde (ça vous étonne ? pas moi... ils ne s'intéressent plus, tout comme la grande presse, qu'aux nécrologies...), a commencé de s'y intéresser (déjà trois : Urbana-Champaign en Illinois, Cornell (lieu historique des French Theories !) et Stanford), et, bel accueil ici, sur le site des lecteurs de Philippe Sollers, pileface.com : http://www.pileface.com/sollers/spip.php?article1660