Inspirée et inspirante
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le 15 mai 2017
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Je m'explique un peu sur le titre de ma critique: comme beaucoup, j'ai eu une période J-rock, voir visual kei. Ça n'a pas duré, mais j'en garde le souvenir d'un bon concert et je retourne en écouter sur youtube de loin en loin.
Le batteur d'un des groupes phares de J-rock, Yoshiki Hayashi, disait grosso-merdo dans une interview qu'avant son groupe (X-Japan), il n'y avait pas de rock au Japon. Il parlait sans doute en terme de visibilité de la scène rock, d'identité proprement nippone (il ne peut pas être mégalo à ce point), mais même de ce point de vue, ça ne colle pas.
Car un beau jour, sur les présentoirs de la fnac, je trouve ce bouquin: presque 400 pages de ce "pas de rock au Japon"! Je me suis dit "L'enfoiré!"
Japrocksamplers, écrit par Julian Cope (artiste anglais dont je recommande l'album Fried) est une masse considérable de documentation sur la scène rock et même plus généralement musicale du Japon de l'après-guerre aux années 70, et sans rien accorder d'autre à la J-pop qu'une phrase dédaigneuse sur ses "autres variantes bariolées".
Cope a découvert cette scène rock bien après la vague, en historien donc, voir en archéologue, mais il était déjà préparé pour avoir vécu la vague krautrock venue de l'Allemagne (qu'il compare avec le Japon sous bien des aspects historiques et culturels) et la passion avec laquelle il nous raconte cette histoire lui donne la dimension épique nécessaire pour nous emporter dans cet univers psychédélique sans drogues ou presque. Si je suis toujours rebuté face aux enregistrements des Rallizes Dénudés (petit coucou à Pyongyang!), j'ai adoré Speed, Glue and Shinki, le Flower Travellin' band et Kitaro (une composition de Kitaro a été la musique d'attente du standard de l'Elysée pendant les deux mandats de Jacques Chirac).
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Créée
le 18 mai 2017
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