J’ai lu ce livre dans le cadre du match de la rentrée littéraire Priceminister.
Le moins que je puisse dire c’est que ce fut une lecture laborieuse. Pourtant la quatrième de couverture était prometteuse.
On rencontre Léon qui a neuf ans et qui essaye de pallier les manquements de sa mère en s’occupant d’elle et de son petit-frère Jake, qui vient de naitre. Il va être confier aux services-sociaux et placer avec son frère en famille d’accueil, chez Maureen. Jake est adopté mais Léon reste chez Maureen.
Ce roman s’est déabord un petit garçon qui doit se comporter comme un adulte au départ pour que lui, son frère et sa mère vivent correctement. Mais si le comportement est adulte, il reste un enfant dans sa tête. Ses réflexions le prouve tout au long du roman.
Mais ce roman est passé à côté de quelque chose. L’auteur nous parle de la lutte contre la ségrégation au Royaume-Uni il y a trente ans. Mais elle ne le fait qu’au travers des personnages secondaires que Léon rencontre épisodiquement. Cela aurait pu apporter de l’action à ce roman qui en manque cruellement.
L’action clé énoncé dans le résumé à savoir la recherche de Jake par Léon arrive bien trop tard dans ce roman. Il faut en effet attendre le dernier quart du livre pour la voir apparaitre, les longueurs se multiplient avant d’atteindre cet épisode.
L’ensemble de ce roman nous raconte la vie de ce petit Léon et comporte peu d’action, c’est un roman trop contemplatif à mon goût.
En bref, un roman bien trop lent avec un personnage immature et une action qui se met en place bien trop tardivement. Un roman contemplatif qui n’a pas su me séduire.