Je vois des jardins partout par Elodie
Au Livre sur la Place (salon littéraire, Nancy), les lecteurs venus échanger quelques mots avec Didier Decoin étaient, pour la plupart, passionnés d'horticulture, ou bien il y avait ce couple qui souhaitait offrir ce livre à leur fille, étudiante dans le domaine.
Sauf que, Je vois des jardins partout, même si l'on y trouve des noms latins de plantes, c'est surtout des tranches de vie racontées avec beaucoup de poésie. Rapport au temps qui passe, souvenirs liés aux odeurs, considérations orthographiques, nénuphars et pluie anglaise.
"Pour tout arranger, il pleuvait. Ce qui n'a rien de tellement étonnant en Angleterre où, comme chacun sait, il y a deux espèces de pluies, le just wetting (qu'on pourrait traduire par Celle-qui-ne-fait-que-vous-rendre-humide) et la hardly whipping (Celle-qui-vous-fouette-un-sacré-bon-coup) ; quand ce n'est pas l'une qui vous dégouline dans le cou, c'est l'autre qui vous noie."