Il s'agit du journal de guerre d'un médecin français au cœur de la première guerre mondiale du premier jour de conflit à l'armistice du 11 novembre 1918.
C'est bien écrit (Maurice Bedel a eu le prix Goncourt en 1927) et son récit quotidien montre la complexité de ce conflit. Il montre aussi que ce fut une guerre sur plusieurs continents impliquant des problématiques coloniales et que tout ne tourna pas autour de Verdun, la Marne et la Flandres.
Il livre une analyse rare d'un humaniste impliqué au jour le jour dans une lutte pour sauver des hommes et assurer sa propre survie.
La préface de Philippe Claudel (Les Ames grises) vaut pour elle seule la lecture de ce livre