Le plat pays...

Jours tranquilles à Tunis de Stéphanie Wenger raconte avec bienveillance et humour la Tunisie post-révolutionnaire (de 2012 à 2015).

En lisant ces petites chroniques, j’ai pu me reconstituer une vision d’ensemble de tous les évènements vécus de l’intérieur il y a quelques années et en revivre certains sous le prisme nouveau de la journaliste.
J’ai été parfois en colère, souvent attendrie par ces bribes de moments quotidiens à travers lesquels Stéphanie Wenger retranscrit avec beaucoup de justesse la complexité de la société Tunisienne.

J’ai dévoré son livre dans l’avion un soir de janvier 2021 alors que nous étions au summum de la crise sanitaire liée au Covid et des mouvements de grèves menés par les jeunes médecins pour réclamer des conditions de travail décentes et je dois dire honnêtement que ce livre m’a réconcilié avec mon pays à un moment où j’avais -pour la première fois- perdu foi en lui.