Ce livre m’a intrigué à cause de sa couverture mais aussi de son résumé.
Imaginez un monde ou l’Afrique est une décharge gigantesque à ciel ouvert pour les autres continents. C’est un continent surpollué où l’espérance de vie est faible. C’est pourquoi, allez en Afrique revient à mourir. Mais ce continent est aussi devenu un fantasme pour beaucoup. Tony Belluin a créé le parc d’attraction Africaland qui recrée l’Afrique et permet aux américains de découvrir ce continent où ils n’iront jamais.
L’histoire nous plonge donc dans un univers futuriste aberrant où l’Afrique est une gigantesque décharge à ciel ouvert. C’est un monde où le peuple est sous contrôle permanent pour assurer leur sécurité. J’ai aimé être plongé dans l’univers créé par l’auteur. Il s’est inspiré d’une déclaration d’un ex-conseiller de Barack Obama à propos de la gestion des déchets des pays industrialisés. C’est un univers riche qui m’a de plus en plus surprise au fil des pages.
Tout au long du roman, on cherche à comprendre pourquoi Tony a été accusé à tort d’être un terroriste. Au fil des pages qui alternent les points de vue de Tony, ses filles et un inconnu, on découvre petit à petit la vérité sur cette sombre affaire.
Tony est un homme qui avait tout et qui a tout perdu. C’est un homme qui a du mal à comprendre ce qui lui arrive. Lors de sa traversée de l’Afrique, il découvre tout ce qu’on lui a caché. Sa fille est une jeune femme très courageuse, qui n’hésite pas à enfreindre les règles pour arriver à prouver que son père est innocent. Elle peut compter pour cela sur des amis géniaux.
Si ce roman m’a particulièrement plu, j’ai regretté une fin un peu trop, rapide où tout se résout trop vite. J’aurai aimé que le dénouement soit plus détaillé.
En bref, c’est un roman particulièrement riche du point de vue de l’univers futuriste créé par l’auteur. On veut savoir la vérité donc les pages se tournent vite. La fin trop rapide est le seul bémol de ce roman pour moi.