Fiche technique

Auteur :

Michel de Pracontal
Genre : EssaiDate de publication (France) : 14 octobre 2010Langue d'origine : FrançaisParution France : 14 octobre 2010

Éditeur :

Seuil
ISBN : 9782020513067

Résumé : Ce livre raconte l'histoire d'une découverte scientifique clandestine. Voici plus d'un demi-siècle que s'accumulent les preuves que la Terre abrite d'autres formes d'intelligence que celle des humains. Elles ne viennent pas de l'espace intersidéral, mais du monde sauvage. Nous savons maintenant que nombre d'animaux, et pas seulement les grands singes, peuvent fabriquer et utiliser des outils, construire des habitats sophistiqués, chasser en équipe, déchiffrer les intentions d'un congénère, recourir à la ruse pour tromper un prédateur – tous comportements impossibles à interpréter dans le cadre de la conception mécaniste qui considère l'animal comme un être gouverné par ses seuls instincts programmés par la sélection naturelle. C'est la dimension sociale de la vie animale, qui, observée sur le terrain, au-delà des seules performances individuelles étudiées au laboratoire, débouche sur la reconnaissance de ce qu'il faut bien considérer comme de véritables comportements culturels, inventés, appris et transmis. Le Japonais Imanishi, qui a été le Copernic de cette véritable révolution (doublement) culturelle, a introduit dans sa langue le néologisme kaluchua, une translittération de l'européen culture (prononcé à l'anglaise), pour caractériser cette découverte en la rapprochant et distinguant à la fois de la culture humaine. On trouvera dans ce livre enlevé, enthousiaste et concis (moins de 300.000 signes) une véritable enquête chez les moutons écossais, les mésanges anglaises, les macaques japonais, les chimpanzés de Tanzanie, les baleines des mers froides, etc., et auprès des remarquables chercheurs – et surtout chercheuses... – qui les ont observés. La richesse et les innovations des coutumes alimentaires, sexuelles, communicationnelles, politiques de tant d'espèces nous en dit finalement long sur la nôtre et sur ses racines animales, dont nous n'avons nullement à rougir, bien au contraire !