Il m'envoyait des fax, "parce que c'est plus facile et plus joli de t'écrire je t'aime sur une feuille de papier que sur un clavier".
"Un jour, tu leur diras..." - C'est presque fait, mon Karl.
Peut-être que tu es mort, oui, que tu n'es plus là, parti en fumée, en cendres, je ne te verrai plus sur cette terre, mais ce que j'éprouve envers toi ne s'éteindra qu'avec moi. Au jour promis, quand j'irais mettre la viande dans le torchon pour de bon, à mon tour, comme tout le monde, nous nous retrouverons. Je le sais. Je suis certain qu'au royaume de l'éternité, d'une façon ou d'un autre, avec ou sans catogan, Karl, qui ne croyait pas au ciel, sera là. [...] En attendant, je porte et porterai la mémoire de l'homme, de l'artiste, qui fut pour moi un père qui, par amour, a fait de Baptiste Giabiconi son fils. Quand je ferme les yeux, je te vois."