Fiche technique

Auteur :

Herman Bang
Genre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Langue d'origine : Suédois

Traducteur :

Jean Renaud
Parution France : août 2007

Éditeur :

Esprit Ouvert
ISBN : 9782883290655

Résumé : Katinka, une jeune femme douce et timide, rencontre Bai, simple lieutenant de cavalerie. Lorsqu'il est nommé chef de gare dans un petit village, ils se marient et mènent une vie de petits bourgeois tranquilles.Un jour le régisseur Huus arrive de Copenhague pour travailler dans la plus grande propriété de la contrée. Un amour naissant rapproche Huus de Katinka, mais lorsqu'ils en prennent conscience, la tranquillité de leur existence est rompue, et rien ne sera plus comme avant.Naturaliste convaincu, Herman Bang est un écrivain qui doit beaucoup à Zola, Daudet et Maupassant, mais il donna à ce courant une direction inattendue. Un de ses plus fervents admirateurs, le peintre Claude Monet, voit en lui le premier écrivain impressionniste. Né au Danemark en 1857, il rêve d'être acteur, mais se lance dans l'écriture et s'installe à Paris où il introduit et met en scène Ibsen et Strindberg au Théâtre de l'Oere, dirigé par Lugné-Poë.La plus grande partie de son oeuvre littéraire est écrite à l'étranger, notamment Katinka, considéré comme un de ses chefs-d'oeuvre. Proposé pour le prix Nobel en 1911, Bang le refuse, se jugeant indigne d'un si grand honneur. Peu de temps après, il meurt au cours d'une tournée de conférences aux Etats-Unis.Herman Bang a inspiré de nombreux cinéastes, entre autres, Mauritz Stiller, Cari Th. Dreyer ou encore Max von Sydow, qui a porté Katinka à l'écran.Extrait du livre :Le printemps était déjà avancé.L'après-midi, la fille du pasteur venait chercher Katinka et elles descendaient au bord de la rivière. ÿ l'abri de deux saules, près du pont du chemin de fer, Petit-Bentzen avait monté un banc. C'est là qu'elles s'asseyaient avec leur ouvrage, jusqu'au passage du train de l'après-midi. Les contrôleurs sur la ligne les connaissaient et les saluaient.- Je ferais mieux de partir, dit Agnès en regardant