Dave Davies : jusqu'ici, ce nom ne m'évoquait pas grand-chose, à part quelques riffs d'anthologie et une réputation de serial noceur. C'est donc une très bonne chose qu'il ait écrit son autobiographie, parce qu'elle trace le portrait d'une personne bien plus complexe que ce à quoi on s'attendrait, certes portée sur les fêtes, les femmes et l'alcool, mais également meurtrie par la vie, passionnée d'astrologie et d'occultisme, avec une vision bien à elle des choses.
Entre les anecdotes sur la musique et les têtes connues qu'on croise toujours dans ce genre de mémoire, ce sont bien sûr ses relations avec Ray qui font une grande partie du sel de l'ouvrage. On sent tout aussi bien l'amour qu'il porte à ce grand frère si doué que la haine qu'il voue à ce connard de première, passant parfois de l'une à l'autre en l'espace de quelques lignes à peine.
Bref, une très bonne surprise, qui n'a pas à rougir à côté du X-Ray du grand frère.