Avertissement : cette critique s'adresse à des lecteurs avertis.
Tous les récits de complots, procès et compagnies, qu’ils soient fictifs ou même réels, finissent par être adaptés au cinéma, et font parfois de très bons thrillers, mais pas celui-ci... Non, depuis sa sortie en 1995, celui-ci est résolument TABOU pour cause de sécurité nationale. Et pourtant, il y aurait là matière à en faire un brûlot cinématographique édifiant, surtout en cette période de dénonciation des violences faites aux femmes et aux enfants. Non, même le sujet de cette biographie terrifie les féministes les plus mordantes, en particulier parce qu’il révèle la nature monstrueuse de certaines personnalités américaines de premier plan. Qui s'y frottera s'y piquera donc incontestablement. Passez votre chemin, il n’y a rien à voir...
Cathy O'Brien est née dans une famille de pédophile incestueux, dont le père était déjà avant elle issu d’une famille du même modèle. Dès ses premières années, la pauvre a subi les viols réguliers de toute la famille (oncles inclus), et comme le père avait une connaissance dans US. Air Force, celui-ci a pu ensuite exploiter sa fille dans les milieux mafieux et de la pornographie infantile / zoophile. S’ensuit une course vers l’horreur et le fric, qui amènera la famille a fréquenté la CIA, l’armée américaine, la NASA... Jusqu’à ce que le père mari (vende plutôt) sa fille robotique à un ventriloque familier de la CIA, Alex Houston, dont les trajets professionnels seront organisés de sorte à ce que sa "femme" rencontre les plus puissants pervers sexuels et pédophiles d’Amérique, dont des sénateurs, des gouverneurs et même... des présidents des États-Unis (dont Ronald Reagan) ! Grâce à des programmations spéciales de son esprit induites par des traumas psychologiques et physiques extrêmes (absence de repos, de repas, électrochocs crâniens), l’esclave sexuelle / prostituée, grâce à ses personnalités multiples activées par un langage cryptées (1), servira aussi de mule pour transporter de la drogue et de messagère diplomatique aux dirigeants des pays voisins.
Ce livre raconte en même temps l’histoire de la pauvre Kelly, la fille de Cathy, sodomisée dès ses premières années par George Bush Sr., par son fils complice de ses crimes et par bien d’autres, et qui aura passé toute sa jeunesse à servir de jouet sexuel aux élus du système, ce qui l’aura souvent conduite dans des hôpitaux privés lorsque ces malades mentaux y seront allés trop fort. Notons aussi que ces pros du contrôle mental pourront aussi provoqués chez elle de violentes crises d’asthmes afin de pouvoir garder une plus grande emprise sur elle en la faisant dépendre des institutions.
La pauvre Cathy O’Brien nous détaille son calvaire sans fin, de sa naissance jusqu’à sa "libération" par Mark Phillips (2), qui l’a sauvé juste à temps d’une mort programmée à ses 30 ans (par immolation, et qui aurait dû être filmé pour de la torture-pornographie), en passant par des conversations entières avec des membres du gouvernement et du club Bohemian Grove qu’elle a rapporté grâce à son extraordinaire mémoire photographique (3), les tortures horribles qu’elle aura dû subir pour le bon plaisirs de l’élite (4), les complexes secrets du projet Monarque et MK-Ultra et la technologie troublante qu’elle aura pu observer, sans oublier les procès sans fin et les menaces de morts / intimidations qui suivront indéfiniment (5) et provenant même parfois des polices locales... Elle explique également le nouveau cauchemar que sa fille Kelly a vécu depuis, arrachée à elle par des assistantes sociales et autres membres de l'éducation corrompus, et parfois refourguée dans des familles d’accueil "choisies" dont l'une pratiquait le satanisme. Pendant ce temps, la justice interdira tout traitement médical à Kelly pour lui faire retrouver l'esprit et la déprogrammer.
Bien sûr, la publication du livre a soulevé une vague d’indignation aux USA à l’époque, et qui aura duré quelques années (d'autres victimes s'étant faites publiquement connaître), mais que reste-t-il aujourd’hui de cette affaire ? Pas grand-chose, puisque les médias se sont tous fait acheter les uns après les autres pour ne plus en parler... À part ça, Cathy est définitivement libre et a publié un second essai sur le sujet, sa fille ne s'est jamais rétablie, le fou George Bush Jr. est devenu Président et l’inquiétante Hilary Clinton s’est présentée à une élection présidentielle... :(
Ce livre, sur fond de mise en place avéré du Nouvel Ordre Mondial, m’a mis le moral à zéro, m’a énervé, mais je ne regrette pas de l’avoir lu. Il m’aura appris que le monde est pourri au-delà de tout ce que mon esprit aurait pu imaginer (et pourtant, j'ai ai lu des essais et des essais sur la politique et l'histoire remise à l'endroit), et que nos dirigeants, peu importe leur bord politique, sont pour beaucoup des malades mentaux de la pire espèce, qui peuvent contourner impunément les lois car ils connaissent toutes les failles du système qu’ils ont eux-mêmes mis en place et qu’ils entretiennent.
Triste conclusion : quant on évoque la sécurité nationale, la justice n’a plus aucun poids...
(1) Ce langage crypté utilise des expressions innocentes du Magicien d’Oz et des Disney, dont Alice au pays des merveilles.
(2) Mark Phillips, également un familier de la CIA, fût un associé qu’a pris l’immonde Alex Houston pour l’une de ses sociétés fictives, mais Mark découvrit rapidement le pot au rose et l’horreur de la situation de Cathy. Il a ensuite mis toute sa vie de côté pour la sauver, elle et sa fille Kelly.
(3)
Fascinée par la scarification en forme de visage de Baphomet qui ornait le vagin de Cathy O’Brien, Hilary Clinton a entrepris de l’explorer buccalement. Juste avant, on apprend que son mari avait sniffé de la coke dans cette pièce avant de s’éclipser pour leur laisser la place, en toute connaissance de cause.
(4)
Un jour, Leahy, le vice président de la commission sénatoriale, lui a planté une aiguille en acier dans l’œil droit, ce qui lui a causé des dommages permanents.
Un autre, un président étranger a introduit un lézard dans le vagin de Cathy. Plus tard, ces images filmées serviront à faire croire à Cathy qu'elle avait accouché d'un lézard.
On notera aussi que certains de ses tortionnaires utilisaient des hologrammes donnant l'illusion qu'ils se transformaient en iguanes humanoïdes (de là à faire un parallèle avec les théories reptiliennes de David Icke, il n'y a qu'un pas).
(5) Parfois, des preuves qu’elle envoyaient à des membres du gouvernement lui revenaient détruites.