Dans un temps lointain, les hommes se sont éparpillés dans les étoiles. Ils ont aussi créé des fruits hallucinogènes, les "frèves", capables de plonger ceux qui les mangent dans des rêves si réalistes qu'on croit les vivre.
Au croisement de l'art, de l'horticulture et de la drogue, cette nouvelle distraction est devenue plus populaire que le cinéma au XXIe siècle. Sauf que, l'esprit humain parvient toujours à détourner les créations, même les plus belles. C'est ainsi que le marché de l'art des pommes de rêves se trouve un jour envahi par des fruits qui entrainent inexorablement leurs ingérateurs dans des pièges de folie schizophrène. Mais comment savoir quelles pommes sont empoisonnées et détruire les arbres qui les produisent ?
L'enjeu devient crucial pour le héros, un critique d'art dont la fille a absorbé un de ces « frèves ».
A partir de ce scénario, James Morrow parvient à nous plonger dans un space opéra bien construit et plutôt envoutant, dont le rythme pourrait relever lui-même d'un rêve.