Dany Laferrière écrit bien et c’est souvent un plaisir de le lire à travers ces lignes.Le découpage de ces considérations sur la lecture,la société,le climat,entre autres,pose question.Etait il nécessaire d’en faire un pour la forme alors que les indications à chaque considération est assez claire? La qualité,il y en a lorsque Laferrière se raconte de l’adolescence à l’age adulte et livre des analyses sur certaines de ses lectures assez pertinentes.J’aime beaucoup moins quand il s’attaque à des sujets de société car l’écrivain a tendance à devenir sociologue et ce n’est pas forcément là où le lecteur attend ses commentaires.Le risque sur certains écrits de cet opus,c’est la digression pure et simple où Laferrière peut nous emmener dans des directions pas finalement brillantes.Je conseillé L’Art presque perdu de ne rien faire pour s’évader en connaissance de cause de la fiction classique et d’envisager les considérations d’un homme de lettres d’origine haïtienne comme un témoin de notre époque comme le furent les protagonistes des Lettres Persanes.Prenez dans ce recueil ce qui vous sied et n’envisagez pas non plus une vue d’ensemble.Ce serait trop ambitieux.

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le 28 févr. 2018

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