Ce court essai consacré à la lumière au cinéma, propose une lecture de la lumière tirée de quelques exemples souvent de Dreyer et de Bergman. La lumière peut selon Aumont être lumière éclairante (lié au récit et à l'univers du film) ou lumière lumineuse (qui est donc symbolique et indépendante). Il se consacrera majoritairement à la lumière lumineuse qui est la plus insaisissable. Il proposera aussi d'examiner certaines caractéristiques du traitement lumineux comme son intensité ou ses variations.
Le souci majeur vient du format du livre, un format de poche de plus très (trop ?) synthétique avec 74 pages. Les exemples sont donc souvent peu développés et peu approfondis. Il reste néanmoins intéressant parce que Jacques Aumont est toujours un grand vulgarisateur et que sa plume est toujours aussi claire, il éclaire aussi (sans jeux de mot) les différentes modalités de l'apparition de la lumière au cinéma, ce qui permettra une première approche analytique. On approfondira par la suite avec d'autres ouvrages la question de la lumière qui est si vaste qu'elle mérite un traitement à la hauteur de son importance.