J'ai découvert cette nouvelle par hasard l'année dernière en parcourant le blogosphère , elle m'avait intrigué et je l'avais téléchargée en la mettant de côté pour un moment plus opportun.
Je l'ai donc ressorti lors d'une nuit sans sommeil et je ne sais pas si c'est le fait de l'avoir lu dans l'atmosphère feutrée et sans aucun bruit autour de moi, mais j'ai trouvé le texte assez dérangeant.
Ma seule relation livresque avec Mathias Malzieu se résume à la Mécanique du Cœur que j'avais particulièrement appréciée avec un texte sombre mais à la fois lumineux dans l'espoir amené par son personnage principal. Mais ici, je n'ai pas vu la luminosité, rien que la tristesse, la mort, le fantôme d'une vie passée et l'oubli. Un texte qui aurait pu être mis en scène par Tim Burton (qui est loin d'être mon réalisateur préféré, et oui, je n'ai pas aimé Edouard au mains d'argent ou L'Étrange Noël de Monsieur Jack). Je n'ai pas adhéré à cette renaissance, à ce fantôme trop abimé, cassé, un brin pervers malgré son très jeune âge.
Seule, sa sœur ma touchée par sa générosité, son innocence et sa fragilité.
Quand au dernier chapitre il m'a mis plus que mal à l'aise dérangeant mes petites vacances tranquilles et sereines.
Non, ce n'est vraiment pas un conte que je raconterai le soir à mes enfants à moins qu'ils aient été très vilains !!! C'est un conte fantastique pour adulte et je suis très certainement passé à côté du message qu'à voulu nous faire passer son auteur. Une prochaine fois peut être...
Pour finir, j'ai aimé les belles illustrations mais j'avoue que je n'ai pas écouté la musique (chut pour ne pas déranger mon cher et tendre qui lui arrivait à dormir !).
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