Fiche technique

Titre original : The Beggar's Opera

Auteur :

John Gay
Genre : ThéâtreDate de publication (pays d'origine) : Langue d'origine : Anglais

Traducteur :

A. Hallam
Parution France : 1728

Éditeur :

Lampsaque

Résumé : "The Beggar's Opera (L'Opéra du gueux) est un ballad opera en trois actes, écrit en 1728 par John Gay, sur une musique de Johann Christoph Pepusch". (wiki) "Les ballad operas étaient des spectacles caractéristiques de la scène anglaise du XVIIIe siècle écrits en réaction à la prééminence de l'opéra italien sur les scènes d'alors. Il s'agissait de pièces musicales satiriques qui suivaient certaines des conventions de l'opéra, mais sans récitatifs. Les textes de ces pièces étaient mis en musique sur des hymnes religieux, des mélodies populaires d'alors, des airs d'opéras connus, et surtout, sur des romances, des ballads populaires, qui ont donné leur nom au genre." (wiki) "C'est à Jonathan Swift que revient l'idée de cet opéra, lorsqu'il écrit à Alexander Pope le 30 août 1716 en lui demandant « [...] que diriez-vous, d'une pastorale qui se déroulerait à Newgate parmi les voleurs et les putains qui s'y trouvent ? ». Leur ami John Gay décide d'en faire, non une pastorale, mais un opéra satirique. Pour sa production originale de 1728, il tient à ce que toutes les chansons soient chantées sans aucun accompagnement, ajoutant par là à l'atmosphère choquante et âpre qu'il avait en tête". Cependant, une semaine avant la première, John Rich, le directeur du théâtre, insiste pour que Johann Christoph Pepusch, un compositeur avec lequel son théâtre travaille régulièrement, écrive une ouverture à la française en bonne et due forme, ainsi que des arrangements pour les 69 chansons. Bien qu'il n'y ait pas de preuve indépendante de l'identité de l'arrangeur, l'examen de la partition originale de 1729, dans sa version officielle publiée par Dover Books, démontre que Johann Christoph Pepusch est bien l'arrangeur". L’œuvre remporta à l'époque un grand succès, et l'on disait à l'époque qu'il avait fait de "Rich un homme gai, et de Gay un homme riche". Le thème de la corruption est central dans l'intrigue, illustré notamment par l'air de Peachum, au tout début du premier acte: _"Through all the employments of life, each neighbour abuses his brother." (En toutes circonstances, le voisin trompe son frère). La critique sociale est constante, visant à l'origine le premier ministre anglais de l'époque Robert Walpole, mais susceptible d'être adaptée lors de chaque mise en scène en fonction de l'actualité politique. Ce côté subversif, ainsi que le succès que connut cet opéra, a conduit à l'interdiction de Polly (1729), la suite, qui ne put être représentée qu'en 1777". (wiki)