Daubissimal
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Qu'est ce que je sais de Nicolas Rey ? C'est un type qui a travaillé sur France Inter, dans une matinale. Le gars avait une chronique. Pas une mauvaise mais pas ma préférée non plus. La quarantaine aux tempes grisâtres. Il faisait parti avec Beigbedder ou Raphaël Wizman de ces gens un peu dandy d'un certain milieux parisien, qui écrivent des livres sur leur vie, qui ont fait des soirées coke-alcool-pute. Il a décroché, il me semble et le disait dans un livre qui s'est mieux vendu que celui-là.
Sachant que le dernier livre que ma génitrice m'a conseillé était un effroyable livre de Laurent Gounelle, je me dis que j'allais peut-être y gagner en lisant les livres qu'elle n'a pas aimé. Et puis, c'était pas trop épais. Bon, ça parle d'une nana qu'il a rencontré et qui va le quitter peu de temps avant la fin du roman.
Alors, c'est pas si mal. Disons que ça m'a bien fait passer le temps dans le train, en attendant de finir les photocopies, pendant que j'étais dans le métro, tout ça. Le fait de s'attendre à lire un livre raconté par un ex-dandy parisien n'est pas pour rien dans mon appréciation : je m'attendais à ce que ça parle d'amour de façon désabusé, je m'attendais à ce que ça parle d'un certain milieu, je m'attendais à ce que ça soit nombriliste.
Du reste, c'est un nombril bien écrit. Le livre est extrêmement court, d'une écriture bloguesque, en tranche de vies. C'est vif, parfois cru, assez drôle et les passages où il s'adresse à son fils afin de raconter des anecdotes de sa vie d'enfant ou d'adolescent sont mine de rien, bien trouvés. Et au final, c'est moins désabusé que je ne le pensais.
Alors, oui, on peut reprocher à l'auteur de parler de soit. Mais bon, on parle tout le temps de soit. Regardez, dans cette simple note sur Sens Critique, j'ai réussi à vous parler de ma mère et de son grenier.
Créée
le 6 déc. 2016
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