L'actualité sur L'apostrophe muette – Essai sur les portraits du Fayoum

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L'apostrophe muette – Essai sur les portraits du Fayoum

livre de Jean-Christophe Bailly

Résumé : Ce qui ressort des portraits du Fayoum , c'est une perception intemporelle de la mort: ainsi, parfois lit-on au bas de la feuille de bois ou de lin un nom et une parole, par exemple: «Markos Antinos, bon courage!» «Un voeu, rien qu'un voeu, libre en son laconisme de toute tutelle dogmatique, un voeu pour la mort devant laquelle Markos, souriant, est vivant.» Les portraits du Fayoum «résistent» en somme à la mort du tombeau et du sarcophage, mais tout autant, ces portraits semblent domestiquer la mort, exprimant par-là une conscience contemporaine de la vie comme «être-pour-la-mort». «C'est justement parce qu'il est d'un mort, d'un être-pour-la-mort, que le portrait se rappelle à la vue, non comme la simple pellicule de ce qui fut, mais comme une manifestation de l'essence.»

Malossanne

a recommandé le livre

et lui a attribué 8/10

L'apostrophe muette – Essai sur les portraits du Fayoum

livre de Jean-Christophe Bailly

Résumé : Ce qui ressort des portraits du Fayoum , c'est une perception intemporelle de la mort: ainsi, parfois lit-on au bas de la feuille de bois ou de lin un nom et une parole, par exemple: «Markos Antinos, bon courage!» «Un voeu, rien qu'un voeu, libre en son laconisme de toute tutelle dogmatique, un voeu pour la mort devant laquelle Markos, souriant, est vivant.» Les portraits du Fayoum «résistent» en somme à la mort du tombeau et du sarcophage, mais tout autant, ces portraits semblent domestiquer la mort, exprimant par-là une conscience contemporaine de la vie comme «être-pour-la-mort». «C'est justement parce qu'il est d'un mort, d'un être-pour-la-mort, que le portrait se rappelle à la vue, non comme la simple pellicule de ce qui fut, mais comme une manifestation de l'essence.»

AntoLang
L'apostrophe muette – Essai sur les portraits du Fayoum

livre de Jean-Christophe Bailly

Résumé : Ce qui ressort des portraits du Fayoum , c'est une perception intemporelle de la mort: ainsi, parfois lit-on au bas de la feuille de bois ou de lin un nom et une parole, par exemple: «Markos Antinos, bon courage!» «Un voeu, rien qu'un voeu, libre en son laconisme de toute tutelle dogmatique, un voeu pour la mort devant laquelle Markos, souriant, est vivant.» Les portraits du Fayoum «résistent» en somme à la mort du tombeau et du sarcophage, mais tout autant, ces portraits semblent domestiquer la mort, exprimant par-là une conscience contemporaine de la vie comme «être-pour-la-mort». «C'est justement parce qu'il est d'un mort, d'un être-pour-la-mort, que le portrait se rappelle à la vue, non comme la simple pellicule de ce qui fut, mais comme une manifestation de l'essence.»

zimdime
L'apostrophe muette – Essai sur les portraits du Fayoum

livre de Jean-Christophe Bailly

Résumé : Ce qui ressort des portraits du Fayoum , c'est une perception intemporelle de la mort: ainsi, parfois lit-on au bas de la feuille de bois ou de lin un nom et une parole, par exemple: «Markos Antinos, bon courage!» «Un voeu, rien qu'un voeu, libre en son laconisme de toute tutelle dogmatique, un voeu pour la mort devant laquelle Markos, souriant, est vivant.» Les portraits du Fayoum «résistent» en somme à la mort du tombeau et du sarcophage, mais tout autant, ces portraits semblent domestiquer la mort, exprimant par-là une conscience contemporaine de la vie comme «être-pour-la-mort». «C'est justement parce qu'il est d'un mort, d'un être-pour-la-mort, que le portrait se rappelle à la vue, non comme la simple pellicule de ce qui fut, mais comme une manifestation de l'essence.»