L'arbre aux secrets par OhDesBooks

"Sofia est une jeune fille au caractère volontaire et orgueilleux, hérité de sa mère, Anna, fougueuse Irlandaise qui a quitté son pays pour épouser Paco Solanas, un argentin issu d'une grande famille. Sofia grandit dans la superbe hacienda familiale de Santa Catalina, entourée de ses nombreux cousins. Elle est particulièrement proche de l'un d'eux, Santiago, et quant cette complicité se transforme en une liaison passionnée, leurs parents ne peuvent le tolérer. Commence alors pour Sofia un interminable exil."

Comment ai-je découvert ce livre ? On me l’a prêté

Mon avis : Avant qu’on me le prête, je ne connaissais ni ce livre, ni l’auteure. Malgré une très belle couverture, avec la mention « le roman d’un amour interdit » j’avais peur de tomber sur une énième romance mièvre, bien qu’on ne m’avait dit que du positif de ce livre. D’ailleurs, l’histoire d’amour n’est pas omniprésente puisque, plus qu’une romance, ce récit est une véritable saga familiale. Entre amour et amitié, entre tristesse et bonheur, nous suivons cette famille de 1947 à 1997 qui va apprendre à se réconcilier malgré les drames, les non-dits et les désillusions. Grâce à un nombre de pages plutôt conséquent, l’auteure a pu développer son intrigue et faire évoluer les personnages et les différentes générations sur près de 50 ans. Même si le style d’écriture est très simple, les descriptions font direct voyager le lecteur au cœur du soleil et des paysages d’Amérique Latine. Par contre, j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire pendant bien 80 pages, du fait de la profusion de personnages (l’arbre généalogique en première page m’a bien aidé), de la lourdeur de certains passages rendant le récit parfois long à lire, mais surtout du récit à la troisième personne. En effet, j’ai souvent besoin d’un récit à la première personne pour arriver à m’attacher aux personnages et notamment aux personnages principaux. Il m’a fallu un temps d’adaptation mais par la suite j’ai réussi à m’attacher à eux au point même de verser une petite larme en lisant les dernières pages du roman.