Le postulat de ce livre est le suivant, la vie est un mouvement permanent de changement, c'est à dire la naissance de l'enfant, c'est la mort du bébé, puis la naissance de l'adolescent, c'est la mort de l'enfant. On devient un enfant petit à petit, puis un adolescent et petit à petit on devient un(e) adulte. 

A partir de ce postulat, on cherche comment éliminer nos pensées négatives pour se concentrer sur nos pensées positives, les stabiliser et apprendre à vivre pleinement.


Lorsqu'on est petit, on est facilement nous-même puisqu'on ne voit pas la barrière infime entre le bien et le mal. Mais nos parents nous accablent de reproches lorsque nous nous sommes mal comporté, cet instant où l'on était heureux de découvrir les joies de la vie devient alors un grand moment de questionnement où on commence à avoir peur de nous-même. On est désorienté.

Plus cette peur de ce que nous sommes capable de mal faire est grande, plus notre élan vital s'étouffe, s'affaiblit. On commence à inhiber cette force de vie, notre entrain.
Lorsque l'on grandit que l'on arrive à l'adolescence, on ressent souvent comme un malaise de notre propre personne. La sexualité est une force de vie pour les adultes. La découverte de la sexualité, l'adolescent remet en question ce qui compose et complète son élan vital.
Osez vivre, c'est aussi accepter ce qui nous définit, accepter notre personnalité propre. Osez vivre, c'est oser franchir de grandes étapes où celui, celle que nous avons été se remet perpétuellement en question pour être toujours une meilleure personne qu'hier.


Dans ce monde où les libertés individuelles sont plus grandes qu'autrefois, les moyens de communication sont de plus en plus rapide, la découverte d'autre territoires facilités, la plupart d'entre nous n'osent plus vivre pleinement. La plupart de ces personnes inhibent leur élan vital, inhibent leurs rêves et leurs désirs, pour correspondre à l'image de leur société -_-. 

Ces personnes qui acceptent de mettre leurs désirs de coté, commencent à avoir peur de la vie.


La peur de vivre, c'est d'abord toutes les névroses que l'on a en nous-même depuis notre premier souvenir. La peur de vivre, c'est aussi toutes les situations concrètes qui nous rappellent de mauvais souvenirs, que l'on a regretté au cours de notre vie. Ces situations qui influencent nos choix , qui eux-même auront des conséquences. 

Très vite, la peur de vivre devient la peur de souffrir. Vivre c'est prendre le risque de souffrir.
Vous ne voulez plus souffrir, puisque vous avez essayé de vivre pleinement et que cela vous a rendu malheureux(se), vos expériences passées vous amènent à croire que c'est en se protégeant, en ne vivant pas pleinement que vous serez plus heureux.


Ne vous fuyez pas vous-même. Ouvrez-vous aux autres, vous verrez combien les peurs, les souffrances, les émotions, les pensées, peuvent vous faire changer d'état d'esprit. Osez vivre. 
Le centre émotionnel est encombré de refus que nous essayons de pacifier et de neutraliser par une thérapie. Le rôle des psychothérapies est bien sur, de faire disparaître tout ce qui nous bloque la vie pour nous permettre à nouveau de couler : nous laissons ainsi s'exprimer les cris que nous avons retenus ou les pleurs que nous avons du ravaler. Les psychothérapies vous aide a libérer votre souffrance, liées à un événement a été vraiment douloureux, j'ai tenté de nier ma souffrance, j'ai souffert de souffrir.

La souffrance doit être vécu activement, en pleine conscience, lorsqu'on accepte cette souffrance on devient libre émotionnellement, pour affronter positivement les autres doutes de la vie.


On peut suivre une thérapie pour se réconcilier avec notre passé, avec notre éducation, afin d'être réconcilié avec la fonction sexuelle.  
Le fait de sentir se lever un désir sexuel est juste et naturel. Chaque fois que vous vous efforcez de convertir un refus en adhésion, ou que vous remettez en cause un préjugé qui constitue votre monde subjectif, vous avancez donc vers une sexualité épanouie. Meme si on est conscient de nos parties négatives des centres intellectuels, les refus ne disparaissent pas si vite.
Lorsque la thérapie vous permet de vous réconcilier avec vous-meme, vous en sortez vivant avec un centre intellectuel et/ou émotionnel plus positif, inconsciemment votre centre sexuel devient petit à petit plus libéré, plus positif également.
L'énergie sexuelle a la même finesse que l'amour. La sexualité est un élan, une rencontre, un accueil, un don à l'autre, même si ce niveau de qualité n'est pas toujours atteint, loin de là.
Le don de soi suppose une liberté que l'être humain ne possède pas d'emblée. Ce don de soi s'avère plus facile, lorsqu'il est basé sur la confiance et comportant un engagement pour l'avenir, comme dans une relation amoureuse.
Pour que la sexualité soit une forme d'amour et que « faire l'amour » soit exprimée à sa juste valeur, il faut que celle-ci soit vécue sans restriction et sans arrière-plan. Il y a amour avec la participation totale des deux êtres à cet instant précis.
Le centre sexuel, c'est le fondement de l'amour, qui peut ensuite communiquer de cœur en cœur, et d'âme à âme.

Vivre le moment présent, est la clef de voûte de toute vie intense, mais spécialement d'une sexualité juste dans une implication totale, physique, intellectuelle, émotionnelle.


Dans une certaine mesure, on peut considérer que les valeurs féminines prédominent chez les femmes et les valeurs masculines prédominent chez les hommes. Tout être humain, qu'il mène une vie sexuelle ou non, aura à savoir unir en lui ses parts de féminité et de masculinité. Certains hommes sont bien ouverts aux valeurs féminines, ils se montrent capable d'écouter, de laisser mûrir en eux, d'être silencieux, accueillants, réceptifs aux autres. 
Nous portons en nous, des valeurs féminines et des valeurs masculines. Les valeurs féminines sont aujourd'hui, tragiquement oubliées. Le monde moderne a privilégié de façon désastreuse les valeurs masculines sur les valeurs féminines, la raison sur la sensibilité, l'esprit dans tous les domaines, l'action sur la contemplation. Le féminisme ne marque pas le retour au respect des valeurs féminines, mais la possibilité pour les femmes d'être encore plus masculines que les hommes eux-même. Du coup, tout le monde renie les valeurs féminines qui sont cependant précieuses pour les hommes comme pour les femmes.
Pour vivre pleinement, il faut être. Certes, par le seul fait d'utiliser les pronoms personnels « je » ou «  moi » , nous témoignons que nous sommes. Nous sommes maître de nos réactions, capable d'agir consciemment, en acceptant notre personnalité. Vivre nos désirs en profitant de l'instant présent, en se respectant soi-même et avec l'empathie nécessaire pour respecter les autres. Agir positivement, c'est vivre pleinement.

Vivre, c'est faire place le plus vite possible et le plus complètement possible à ces valeurs féminines et se demander quel sens nous donnons à toutes ces valeurs.

Cphanie
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le 29 oct. 2017

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