À petites touches, l'auteur brosse ses personnages, prend son temps pour mettre en place l'intrigue.
Ou plutôt l'ambiance, tant "l'intrigue" est secondaire.
En suivant les protagonistes se frôlent, se croisent autour du trou qui a remplacé les deux tours, on découvre les blessures mal cicatrisées, les tentatives de renaissance ou la descente aux enfers des uns et des autres, un instant de flottement pour tout une ville qui a brusquement perdu ses repères.
Mais alors qu'on commence à réellement ressentir cette pesanteur, ce drame humain, le roman s'arrête, abruptement.
Déconcertant.
Pish
6
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le 15 juil. 2011

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Pish

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