Garrett, Détective Privé
Cette série est un croisement entre le polar et la fantasy. Le monde dans lequel évolue les personnages ne ressemble pas au mondes med-fan classiques ou tout est bien rangé dans des petites cases (les elfes sont beau, les nains avares, et les troll très cons) mais c’est un monde plus sombre, peut être moins manichéen ou les humains côtoient nains , troll Elfes noirs…. .
Garrett, quand a lui est l’archétype du détective des romans noirs : il aime bien boire, c’est un dur à cuire, il ne peut pas résister au sourire d’une jolie femme, et elles lui tombent toutes dans les bras.. .

Les livres sont écrits à la première personne (le point de vue de Garrett). Et comme tout les romans de Glen COOK le style est très direct (oui il ne s’embarrasse pas de grandes descriptions et préfère des dialogues bien cinglant entre les personnages). 

Dans « la belle aux bleus d’argent », Garrett est chargé de retrouver la fiancé d’un de ces anciens compagnon d’armes qui vient de mourir, pour lui signifier qu’elle a hérité de sa fortune. Seul petit problème, la belle se trouve dans « le cantard », zone de combat depuis des dizaines d’années (il y a quelques mines de métaux précieux), et le montant de la fortune semble laisser croire que se vieux compagnon d’armes trempait dans des plutôt louches. Alors aidé de « Morlet » (un elfe noir végétarien), et de triplés Groll (croisement de troll et d’humain) issus de mères différentes, Garrett retourne dans le « cantard ». Ils y croiseront des gens d’églises cachottiers, une équipe freelance intéressée par le magot, des espions militaires de tout bords, un agent royal, plus tout un tas de créatures plus ou moins avenantes (licornes maraudeuses, vampires, centaure …)

Lisez ce livre, je vous promet une bonne tranche de rigolade. De plus, le style de l’auteur nous permet de plonger dans l’histoire très facilement et nous fait passer un bon moment. Je ne me lasse pas du regard ironique (et des réflexions non moins ironiques) que Garrett promène sur le monde qui l’entoure.
glen
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le 17 janv. 2015

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