un roman qui se laisse lire, malgré l’histoire qui manque parfois de crédibilité
Avant de commencer, je tiens à remercier Inessa pour ce cadeau de Noël qui m’a beaucoup touchée.
Cela faisait quelque temps que j’entendais parler de ce livre et tous les avis étant positifs, je l’ai commencé avec une certaine impatience.
Comme son nom l’indique, l’univers n’est pas sans rappeler la confrérie de la dague noire, dont l’auteure a repris quelques éléments. Notamment Asiès qui m’a beaucoup fait penser à la Vierge Scribe et l’odeur dégagée par les femelles qui rappelle l’odeur d’union dans les J.R. Ward, mais je vous rassure, ici, il n’est pas question de vampires.
Dès le début, Belinda Borsmith nous présente une flopée de personnages dont les noms originaux et recherchés sont parfois difficiles à retenir. Toutefois, j’ai trouvé dommage que la plupart des personnages soient « interchangeables » dans le sens où ils se ressemblent tous.
Le style, tout en description de l’auteure, nous raconte l’histoire de plusieurs points de vue, ce qui est appréciable, mais cela enlève également une grande part de suspense et amène beaucoup de redondances dans les pensées des personnages qui se posent souvent des questions auxquelles nous avons déjà les réponses. C’est dommage.
L’idée de base est très originale, mêlant habilement romance paranormale et apocalypse, qui débouchera sûrement sur de la dystopie dans les tomes suivants. Pourtant, j’aurais aimé plus d’approfondissements sur le pourquoi du jour J. Pourquoi à ce moment-là ? J’ai trouvé le fondement de cette opération pas assez expliqué. Espérons que le tome 2 nous en apprenne davantage à ce sujet.
Le couple Jenna/ Slaren nous offre des moments forts avec des scènes d’érotisme bien dosées, mais j’ai trouvé certains non-dits et ce manque de communication omniprésent un peu agaçant. La psychologie des personnages et leurs réactions sont trop survolées à mon goût.
Ce roman comporte quelques longueurs et beaucoup de facilités que j’ai parfois trouvées improbables. Jenna Miller se fait torturer et ne dévoile rien au sujet de la race Dzellis, alors que c’est une simple civile. Quand on sait que la plupart des militaires ne résistent pas à la torture, comment une simple civile peut y arriver ? À moins que ce soit une Warrior ? Peut-être que ce point sera également développé dans le tome 2.
En résumé, un roman qui se laisse lire, malgré l’histoire qui manque parfois de crédibilité.