Les seuls renseignements obtenus sur cet ouvrage émanaient de Babelio "un roman empreint d'un patriotisme ardent, la Flamme au poing fait revivre les combats à partir de l'expérience de guerre de l'auteur et s'inscrit dans le mouvement de remobilisation de 1917".
Je m'attendais, donc, à lire du patriotard lourdingue.
C'est complétement faux. Ce roman ne donnait certainement pas envie d'aller combattre pour la patrie.
A travers son expérience et les horreurs vécues qu'il décrit avec de glaçantes descriptions, l'auteur cherche à comprendre les raisons profondes des poilus à se battre avec un tel acharnement et se confronter à la mort sans sourciller.
Il ne s'agit absolument pas de patriotisme, bien au contraire.
Ces raisons sont surtout, pour l'auteur, des interrogations sur la mort, le souvenir, l'amour et la famille.
L'approche d'Henry Malherbe est surtout très psychologique, parfois trop. Il ne donne aucune réponse mais soulève beaucoup de questions.
C'est une œuvre à lire.