Judaïsme : religion des juifs, fondée sur la croyance en un Dieu unique, ce qui la distingue de la religion chrétienne, qui s'appuie sur la foi en un seul Dieu, et plus encore de la religion musulmane, résolument monothéiste.
Premier livre du pentateuque que je lis, je dois avouer que je m'attendais à pire en commençant la Genèse. Je m'attendais à avoir affaire à un récit qui s'étalerait durant des pages et des pages sur des détails à la con et qu'il n'y aurait aucune véritable progression... mais c'est tout l'inverse en fait puisque ce livre débute lors de la création de l'univers par Dieu pour s'achever sur la mort de Joseph. D'ailleurs, certains points, qui ont pourtant marqué l'imaginaire collectif, tel la tour de Babel, tiennent sur le tiers d'une page (bon après faut dire aussi que c'est écrit en très petit). Idem concernant Noé, dont le personnage est bien plus vite expédié que je ne l'aurais cru. Le livre prend davantage son temps une fois qu'il commence à traiter le personnage d'Abraham ainsi que ses descendants, à savoir Isaac, Jacob, mais surtout Joseph ; personnage dont je ne connaissais pratiquement rien jusqu'à présent.
Ayant lu la Genèse incluse dans la Nouvelle Bible Segond, j'ai trouvé ça plutôt agréable à lire. À part les parties concernant les arbres généalogiques qui se révèlent indigestes, je n'ai pas éprouvé trop d'ennuis en compulsant ces quelques dizaines de pages. De surcroît, si les noms originaux sont conservés, on nous donne tout de même la traduction pour indiquer leur signification.
Le point le plus surprenant finalement, c'est le caractère bipolaire de Dieu, passant de la vengeance à la miséricorde pour des raisons qui peuvent paraître arbitraires (on sent bien que la Genèse est le fruit d'un travail collectif et non pas d'une unique personne). Franchement, ça ne donne pas du tout envie de se convertir quand on lit ça. Je veux dire, tu lis tranquillement le bouquin et d'un coup, tu tombes sur "Dieu décide d'anéantir l'humanité et d'épargner Noé"... sans vouloir trop m'avancer, je trouve ça un peu extrême quand même, on dirait moi quand je joue à un god game avec les cheatcodes.
Sinon, le livre confirme de nombreux clichés à la con sur les juifs, notamment concernant l'argent. Par exemple, Jacob est prêt à donner de la nourriture à son frère, Ésaü, qui est sur le point de mourir, uniquement si ce dernier lui vend son droit d'aînesse ; plus tard, il se fait passer pour lui afin de se faire bénir par son père à sa place ; enfin (mon préféré), Joseph sera quant à lui vendu par ses frères… dommage que SOS : ma famille a besoin d'aide n'existait pas à l'époque, Pascal, ou plutôt Pessakh (le prénom Pascal venant de l'hébreu pessakh, "passage", ce sera pour votre petite culture personnelle), en aurait remis plusieurs sur le droit chemin.
J'avoue que ça m'a bien fait rire dans l'ensemble. Après, je suppose que les antisémites à la con trouveront leur compte en ayant une nouvelle raison de cracher leur venin. De toute façon, à l'exception de la scientologie, toutes les religions sont nulles.